A Sidi Kassi on assiste à une multiplication sans justification des dos d’âne. La contagion a infesté petites et grandes agglomérations de la wilaya pour obliger les automobilistes à ralentir, ce qui diminuera le nombre des accidents. Mais à la lecture des bilans fournis par les éléments de la Gendarmerie le nombre est en perpétuelle augmentation à travers l’ensemble des localités de la wilaya.
Depuis belle lurette, la négligence voire même un laxisme déconcertant gagne de plus en plus le tronçon routier El-Kala-Annaba en passant par les paisibles localités de Sidi Mbarek ou celui d’El-Tarf, Aïn Kerma, où les décharges publiques se multiplient à un rythme effréné, de Berrihane, cette autre bourgade réputée pour son excellent arachide, à Sidi Mbarek les restes ménagers sont jetés pêle-mêle au niveau du quartier situé aux abords de la route. A Sidi Kassi, une petite localité de moins de 4 mille habitants, on assiste à une multiplication sans justification des dos d’âne.
La contagion a infesté petites et grandes agglomérations de la wilaya pour obliger les automobilistes à ralentir, ce qui diminuera le nombre des accidents et préservera la vie des citoyens. Mais à la lecture des bilans fournis par les éléments de la Gendarmerie et des services de police chargés de la circulation routière, le nombre est en perpétuelle augmentation à travers l’ensemble des localités de la wilaya. Ces obstacles auraient-ils provoqués un effet boomerang ? Ces dos d’âne, comparables en plusieurs endroits en dos de chameau, viennent au secours des bandits de grands chemins qui passent à l’action dès qu’un automobiliste en rase montagne ralentit. En ville, cela devient pour certains badauds un véritable spectacle pour le moins gratuit. Les passages piétons sont délaissés et les passants, au ralenti des véhicules, traversent en jetant un sourire moqueur à l’automobiliste. Un comportement que les personnes attablées devant les cafés observent amusés.
Les dégâts occasionnés ont mis la puce à l’oreille des automobilistes qui ont ostensiblement augmenté les prix des courses, qui pour une distance de 68 km, entre El Kala et Annaba, elle passe de 100 à 150 dinars la place. Les opérateurs de transport urbain ont, eux aussi, suivi puisqu’en ce moment, personne ne contrôle personne. C’est en réalité une anarchie caractérisée.
A signaler que le phénomène de la multiplication des dos d’âne au niveau du tronçon routier Berrihane-Sidi Mebarek a poussé les chauffeurs qui se rendent d’El-Kala à Annaba à abandonner cette route pour emprunter celle via El- Kala-El-Tarf-Annaba malgré les quelques km de plus pour une meilleure fluidité routière. Par ailleurs, notons que ce troçon mérite pour le bien des automobilistes un élargissement vu son étroitesse et la présence d’animaux sauvages et domestiques à l’origine de nombreux accidents de la circulation routière mortels. La direction du transport doit cesser d’attribuer des lignes sur la RN 44 afin de rendre opérationnelle la nouvelle route nationale 84 bis et obliger les opérateurs à assurer la desserte entre les localités faisant partie de Chatt, Berrihane qui sont dans une zone enclavée.