Depuis maintenant deux ans que les travaux de réfection des trottoirs ont débuté, presque simultanément, à travers toute la wilaya de Tizi Ouzou, aucun progrès n’a été noté. A ce jour rien de concret, puisque les citoyens continuent de braver quotidiennement le danger, car faute de marcher sur les trottoirs ils circulent en pleine rue au même titre que les véhicules. Toute la ville demeure un interminable chantier, des rues complètement éventrées, des tranchées ou s’entremêlent câbles et autres fils, traînent à même le sol, des branchements mal faits, une situation presque d’abandon qui en dit long sur l’engagement et le sérieux de l’entreprise chargée des travaux.
Une fois de plus, la direction de l’éducation de la wilaya de Tizi Ouzou fait la sourde oreille aux doléances des élèves des cycles moyen et secondaire à propos des bulletins scolaires qui ne sont jamais arrivés à destination. La raison en est que ces derniers n’ont jamais été envoyés par les établissements concernés. Pour dénoncer cette situation, les élèves ont recouru d’abord à des sit-in avant de passer au débrayage dans certains établissements. Un des responsables de la direction de l’éducation, contacté par téléphone, explique que l’académie n’a rien à voir dans ce qui se passe et que seuls les enseignants sont à l’origine de ce marasme. En boycottant l’administration, suite à la grève nationale, certains professeurs, poursuit notre interlocuteur, ont campé sur leur position et refusent toujours de consigner leurs notes sur les bulletins. En attendant, les élèves affirment, une fois de plus, que si leur requête n’est pas prise en considération, ils menacent d’entamer une action concertée avec leurs camarades des autres établissement dans le but de boycotter carrément les examens de fin d’année.
Qui n’a pas remarqué au niveau des bretelles desservant les grandes villes et sur les limites des autoroutes, cette procession de voitures qui chaque fin d’après midi sont là, pour transformer, le temps d’une soirée, leurs véhicules en véritable bars ambulants. Le plus inquiétant et le plus désolant dans ces comportements condamnables, en plus de leur caractère répréhensible, se sont ces bouteilles et ces canettes de bière abandonnées sur les lieux sans aucune crainte, ni remords ni même scrupule. Il devrait certainement y avoir une réglementation ou une loi qui interdit ce genre de conduite irresponsable qui, au demeurant, porte un coup sérieux aux règles élémentaires de civisme, d’hygiène et de propreté dans nos régions.
Quelque 461 logements location-vente (AADL) devraient être réceptionnés avant fin 2010, sur le site de Tamda, à une dizaine de kilomètres de Tizi-Ouzou, selon le directeur local de l’AADL. Ce lot représente une partie d’un programme de 1.500 logements alloué à la wilaya depuis 2002, dont le reste a été livré dans sa totalité au niveau des sites de Draâ- Ben Khedda, Tadmait, Azazga et Tizi-Ouzou, a-t-on précisé.
l Quatre entreprises de transport sanitaire, consistant en l’acquisition de véhicules aménagés pour le transport de malades chroniques, ont été créées en 2010 à travers la wilaya de Tizi-Ouzou, au titre du dispositif de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), selon le directeur régional de cet organisme. Ce dernier voit en cet investissement "une prestation humanitaire inédite" conventionnée pour la prise en charge de ses frais par la Caisse nationale de la sécurité sociale, au lieu et place de cette catégorie de malades contraints à des déplacements quotidiens onéreux, comme c’est le cas notamment pour les insuffisants rénaux astreints à des séances régulières de dialyse .
K. Z.