L’EMHT a ouvert ses portes il y a déjà cinq années et depuis deux cent cinquante jeunes ont bénéficié des formations dédiées aux métiers de l’hôtellerie au sein de cet établissement.

A Akbou, deuxième ville de la wilaya de Béjaïa se sont tenues au cours de la première quinzaine du mois courant des journées portes ouvertes sur des métiers qui, en principe, devraient tenir le haut du pavé si le secteur était quelque peu développé : il s’agit du tourisme.
L’Ecole des métiers de l’hôtellerie, dont le siège se trouve au niveau du faubourg de Guendouza, plus spécialement au lotissement Mettidji est une école privée de formation en hôtellerie ouverte depuis plus de cinq années et qui a eu à former, jusque-là plus de deux cent cinquante jeunes dans diverses spécialités qualifiantes, à l’instar de la cuisine, la pâtisserie, la réception l’accueil hôtelier ainsi que la boulangerie/viennoiserie.
L’école utilise 70 % de ses capacités d’accueil et les apprenants viennent de différentes wilayas. Réalisée sur les fonds propres du gérant qui est lui-même un professionnel de la spécialité, l’établissement compte lancer des formations diplomantes qui seront sanctionnés par des CAP  et des Brevets de techniciens.Pour aller  toujours de l’avant dans ce secteur vital qui fait vivre plusieurs pays non loin du nôtre les responsables de l’école ont eu à faire certaines propositions aux autorités de wilaya chargées du domaine afin que les efforts soient conjugués et que la formation greffée à l’exploitation et la restauration (comprendre celle des édifices) soient menées en parallèle. Une proposition concernant un mode de mise à sa disposition d’hôtels publics fermés depuis très longtemps pour en faire des «hôtels-écoles» avec le mode adéquat n’a encore fait l’objet d’aucune suite de la part des destinataires.Lors de cette manifestation de vulgarisation, il a été malheureux de constater que presqu’aucun intérêt n’y a été accordé par les autorités locales encore moins celles de wilaya, surtout celles concernées par la formation, l’apprentissage et l’emploi. Cela est d’autant plus regrettable lorsque l’on sait qu’en matière de formation en la spécialité il n’y a que les deux anciens instituts de Tizi- Ouzou et Bou-Saâda avec celui de l’hôtel Aurassi en supérieur. C’est donc le moment de booster la chose en orientant de plus en plus de jeunes vers ce secteur pour ne pas faire dans l’apprentissage archaïque sur le tas qui a prouvé ses limites.
Si des Moyens-Orientaux sont intéressé par ce domaine et qu’ils proposent de construire des écoles en ce sens, cela voudrait dire qu’il est vital et aussi fructueux, alors pourquoi notre département de formation professionnelle n’ engage-t-il pas au moins une réflexion, à défaut de projets. Inutile de rappeler que notre pays présente plusieurs sortes de tourisme : le balnéaire, celui de montagne, le désertique, le thermal et bien d’autres encore. A bon entendeur salut.