L’Algérie devra extraire la quintessence de son groupe pour en utiliser positivement le potentiel et l’énergie au Mondial-2010, dans le groupe C.
LES PLUS
Un sélectionneur expérimenté
Rabah Saâdane, membre du staff des Verts au Mondial-1982, entraîneur à celui de 1986, est un atout précieux. En place depuis 2007, ce meneur d’hommes né pourrait s’arrêter après le Mondial, pour lequel il n’a pas voulu chambouler l’ossature de joueurs qui se connaissent depuis longtemps.
Pression positive
Les Fennecs disposent d’un groupe tactiquement rigoureux qui s’est mis au service de sa sélection. Sous pression, ces joueurs sont capables du meilleur, comme la qualification aux dépens de l’Egypte après deux rencontres émaillées de violences, ou celle pour les demi-finales de la CAN en janvier après avoir dominé les Ivoiriens.
Coups de pieds arrêtés
Le point fort des Algériens. Au choix, ils peuvent compter sur la précision ou la force de tireurs comme le gaucher Belhadj ou Ziani. Les défenseurs Yahia et Bougherra, formé au jeu britannique aux Rangers, sont des atouts dans le jeu aérien.
LES MOINS
L’attaque
Raisons de la faiblesse dans ce secteur ? L’absence d’un vrai N.10 qui pourrait être Boudebouz, le vieillissement de Saïfi ou la solitude de Ghezzal, le buteur de Sienne resté muet à la CAN. Matmour pourrait venir à son secours en endossant une partie de ses tâches ingrates.
Pression populaire
Absente depuis 1986, l’Algérie a réveillé tout l’honneur d’un pays au lendemain de la qualification historique et houleuse contre l’Egypte. La nation est désormais en attente d’un exploit contre l’Angleterre, mais ne semble pas consciente que la qualification se jouera plutôt contre la Slovénie et les USA. En janvier, dans un climat d’euphorie, le groupe avait eu tendance à se replier et l’amtosphère avait été plus que houleuse entre l’équipe et les observateurs nationaux.
AFP