"L’Algérie, son cinéma et moi", un film documentaire de Larbi Belchiha, a été projeté mardi soir à l’université Mentouri de Constantine. Cette projection est le fruit d’une collaboration naissante entre le département de lettres et de littérature françaises et ce groupe d’étudiants-cinéphiles dont l’ambition est de créer un ciné-club au niveau de l’université. Le documentaire d’une cinquantaine de minutes a permis à l’assistance, composée en majorité d’étudiants, de faire une immersion dans la riche et glorieuse histoire du cinéma algérien, passant en revue les étapes par lesquelles a transité le 7e art algérien. Un débat a suivi la projection, permettant de discuter des perspectives du cinéma algérien qui sera représenté dès cette semaine, 24 ans après "La dernière image" de Mohamed-Lakhdar Hamina, au prestigieux festival de Cannes, en France. Une autre association, le ciné-club de Constantine, organise, un jeudi sur deux, des projections de films à la maison de jeunes Ahmed-Saâdi de la cité Filali, rappelle-t-on. Cette activité culturelle dédiée au cinéma, lancée il y a quelques années, est "sur le droit chemin", selon des membres du ciné-club qui se félicitent d’enregistrer, lors des projections, un nombre de plus en plus importants de spectateurs et de cinéphiles.