La grève des cheminots a réelement perturbé le quotidien bien organisé des travailleurs et des étudiants qui sont totalement déboussolés par cette grève qui perdure.
Le transport urbain dans la commune de Réghaia subit le contre coup de cette grève par un afflux sans précédent vers les minibus.
Ces derniers n’arrivent pas à faire face à cette afflux qui a engendré une grave anarchie. Il est accusé un manque flagrant de moyens de transport par rapport à une demande sans cesse croissante et habituellement absorbée par les trains de banlieues.
Aujourd’hui que les trains sont immobilisés à quai, le transport urbain montre toutes ses limites et l’on asssiste à des bagarres quotidiennes entre les usagers stressés et n’en pouvant plus.
Les transporteurs, qui en temps normal, restaient de longs moments au niveau des arrêts, ne se réjouissent pas de cet afflux inattendu et voient leurs bus pris d’assaut par des grappes humaines.
Les "foules"réclament un transport, à tout prix, tenant à être à l’heure, qui à son travail, qui à ses cours.
Les lignes, qui pâtissent le plus de cette situation, sont celles, notamment de et vers Alger et de et vers Boumerdès.
Les trains, jusque-là, ayant toujours été le moyen de transport privilégié par les usagers voyageant quotidiennement sur cette ligne , qui connait un grand afflux de voyageurs.
L’énorme désordre que connait le secteur du transport va-t-il encore durer longtemps ? C’est la question angoissée que se posent les usagers.
C. K.