Un couple de professeurs, excerçant au CEM de Raïs, a eu la désagréable surprise de recevoir la visite d’un cambrioleur. Après avoir constaté le vol des bijoux de l’épouse, professeur de maths, et à peine remis de leurs émotions, voilà que le malheureux couple s’aperçoit de la disparition de l’acte de propriété d’un terrain acquis au prix de mille sacrifices. Le chef de famille, désemparé, s’est aussitôt précipité vers la brigade de gendarmerie afin de signaler la disparition de cet inestimable document. Le couple Saidoud, avec ses quatre enfants, est actuellement hébergé sous le toit familial. Ce terrain était pour cette famille l’unique planche de salut, d’autant que le père de famille comptait solliciter un crédit foncier suite à l’application des taux bonifiés. Le chef de famille, professeur en langue arabe au sein du même CEM que son épouse, dit avoir déjà imaginé les plans de la future demeure, qu’il comptait faire bâtir pour assurer l’avenir de ses enfants. La perte des bijoux, même si dramatique, est tout de suite passée au second plan après la découverte de la disparition du précieux document. Le cambriolage a été certainement commis par des personnes au courant des habitudes de cette famille, sachant qu’elles n’allaient pas être surprises durant leur forfait, le couple et ses enfants étant absents toute la journée pour leurs occupations quotidiennes. Il leur a suffit de forcer, juste un peu, le barreaudage, il faut le reconnaitre, relativement fragile d’une fenêtre et pénétrer ainsi en toute tranquilité à l’intérieur de la maison de cette malchanceuse famille. «En rentrant chez nous le soir, nous avons tout de suite remarqué un désordre inhabituel visible à l’œil nu. On a ensuite vu la fenêtre forcée et on a enfin remarqué le vol des bijoux».A peine le choc surmonté, voilà que le couple s’aperçoit de la disparition du titre de propriété de leur terrain. Le choc a été particulièrement brutal et a fait carrément oublier le vol des bijoux.
«On a été catastrophé en découvrant la disparition du titre de propriété de notre terrain», explique M. Saidoud qui a tout de suite vu les rêves d’un toit pour ses enfants s’envoler avec le précieux document. Mais, fort heureusement et a son grand soulagement, il a réussi à récupérer une copie auprès du notaire ayant enregistré le titre de propriété. De ce fait il ne reste plus que la perte des bijoux à déplorer. La question qui reste néanmoins posée, c’est comment ce genre d’acte peut être commis en plein jour sans que personne Tant que les citoyens ne prendront pas conscience que leur intervention est indispensable pour mettre fin à ces vols, les malfrats continueront à sévir en toute impunité.