Les usagers du rail, empruntant la ligne desservant la banlieue ouest, à savoir Alger-Thénia sont intrigués de voir, depuis déjà plusieurs semaines, au niveau du dernier wagon des automotrices l’ensemble des sièges condamnés par une barrière et la plaque "Réservé".
On voit, de temps à autres, un monsieur certainement faisant partie de la maison (SNTF), déplacer la dérisoire barrière et s’installer sur l’un de ces sièges interdits aux usagers, qui payent pourtant leurs tickets au prix fort. Connaissant l’afflux que connaissent les rames des trains de banlieue, il est vraiment inimaginable de condamner un certain nombre de sièges au moment où des personnes âgées, malades, enceintes ou simplement fatiguées demeurent debouts. Les plus téméraires en tentant de franchir cette barrière se font rapidement rappeler à l’ordre par les agents de sécurité.
Beaucoup d’usagers avouent leur incompréhension de cette nouvelle pratique à la limite du burlesque, ces sièges étant situés dans un wagon ouvert à tous les vents et donc ne pouvant recevoir une éventuelle conférence ou réunion de cadres.
L’autre anomalie constatée dans les automotrices, qui étaient censées propulser les usagers dans la nouvelle ère du transport moderne, c’est la disparition inexplicable des marchepieds.
En effet auparavent et à l’arrêt du train des marchepieds rétractiles se mettaient immédiatement en place mettant l’accès au train à niveau du quai.
Ces marchepieds facilitait grandement l’accès pour les personnes handicapées qui pouvaient ainsi monter sans faire appel à l’aide de personne.
En éliminant également tout espace entre la rame et les rails les marchepieds permettaient d’éviter également tout accident.
Les enfants, les personnes âgées ou encore, les handicapés peuvent facilement perdre l’équilibre et se retrouver piégés sur les rails, un drame, tout le monde le sait, n’est jamais très loin.
Y. D.