L’usage des cosmétiques remonte à la nuit des temps...
Les recherches archéologiques ont permis de dater de nombreux accessoires de maquillage, des pots et des jarres contenant encore des produits de beauté 5 mille ans av. J.-C.
Cléopâtre, Néfertiti... beautés intemporelles et énigmatiques...
Les cosmétiques les plus anciens ont été retrouvés dans des sépultures en Égypte et remontent à la 1ère dynastie (vers 3100-2907 av.J.-C).
A cette époque les femmes égyptiennes utilisaient des pots d’onguents parfumés (à base d’huile végétale, de palme, d’olive ou de noix mélangés à des herbes aromatiques) pour protéger leur peau du vieillissement et de la déshydratation causés par le soleil.
De l’empire romain...
Au début de l’Empire, à Rome, les patriciennes passaient des heures aux bains. Elles se maquillaient et se lavaient méticuleusement. Toilette, coiffure, maquillage faisaient l’objet d’une longue préparation chaque matin.
... À la Renaissance italienne ...
La beauté est à la fois charnelle et céleste : C’est l’incarnation de Vénus
Elle voit apparaître des femmes aux fronts lisses, les cheveux blonds, tressés et entrelacés de pierres précieuses et de perles. La femme doit être belle et attirante...
Elle a le teint diaphane, les lèvres, les joues et les ongles rouges, des cheveux dorés; le fameux blond vénitien qu’elles obtiennent en s’enduisant d’un mélange de safran et de citron avant de rester au soleil la tête couverte d’un chapeau sans calotte et le corps protégé de voiles.
Abus des fards au XVIIIème siècle
Toutes les gammes de rouge éclatent sur les visages en un véritable feu d’artifice. On se farde de jour comme de nuit (même pour dormir!). Le naturel est proscrit, seul le rouge est porté et adoré. Ces dames en font d’ailleurs une consommation si excessive que l’on pense instaurer un nouvel impôt !
Les coiffures sont de véritables chef-d’œuvre démesurés, ornés d’une multitude de d’accessoires
Heureusement la fin du XVIIIème siècle voit le retour de la simplicité, d’un certain naturel. On se maquille beaucoup moins ; le visage est fin, le teint de porcelaine et frais, les lèvres douces.
XX ème siècle : retour de la sobriété
Heureusement les progrès de la recherche en cosmétologie ont apportés des produits de beautés qui permettent aujourd’hui de se maquiller et de se soigner sans risque.
Le maquillage est plus sobre, plus subtil afin d’éclairer le visage.
Il a pour but d’idéaliser la femme, de la rassurer et de donner une nouvelle dimension à son pouvoir de séduction