La rencontre qui s’est tenue, les 2 et 3 mai derniers, dans la wilaya de Saïda, a mis en évidence la situation critique dans laquelle est exercé le métier de journaliste en Algérie. La rencontre a été organisée par le Syndicat nationale des journalistes (SNJ). Dans les recommandations de cette rencontre, il est fait mention de la nécessité d’agir pour améliorer la situation socioprofessionnelle des journalistes algériens. Par ailleurs, parmi les principaux points des recommandations figure l’appel lancé à accélérer le démarrage des négociations communes au niveau des entreprises de presse, entre les filiale syndicales et les exerçants du métier, de manière large d’une part, et les patrons des titres ou les directeurs des entreprises publiques des médias lourds. En outre, la nécessité de trouver les mécanismes légaux et pratiques en vue d’étudier le cas des correspondants de presse dans les quarante-huit wilayas exerçant dans les titres édités dans les deux langues, arabe et française. La SNJ appelle, par ailleurs, à mettre fin à la politique de recrutement «secret et non déclaré» des correspondants de presse. Les participants ont appelé également à «s’accrocher aux apports du code de l’information 07/90, insistant sur l’urgence de la suppression des décrets 144 et 144 bis, portant emprisonnement des journalistes».