C’est l’effet de l’application des nouvelles mesures dictées par la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 qui interdisent aux banques d’octroyer des crédits à la consommation, notamment le crédit automobile. Les importations des véhicules ne cessent d’enregistrer des baisses.
En effet, l’Algérie a importé 67.791 véhicules au cours du premier trimestre 2010, contre 72.802 unités sur la même période en 2009, soit une baisse 6,88%, a appris l’APS auprès du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes algériennes (CNIS). La facture des importations des véhicules a ainsi reculé à 67,808 milliards de dinars contre 71,228 milliards dinars au cours des trois premiers mois 2009. Au cours du 1er trimestre 2010, les 36 concessionnaires activant sur le marché national ont importé 63.674 véhicules pour un montant de 61,73 milliards de dinars (contre 68.303 véhicules pour un montant de 64,79 milliards de dinars à la même période en 2009), en baisse de 6,78% en termes de nombre de véhicules. Cette tendance baissière est également observée pour les importations des véhicules par les particuliers qui ont importé 4.117 véhicules pour un montant de 6,08 milliards de dinars (contre 4.499 unités pour 6,44 milliards de dinars), en baisse de 8,49%, ajoute le CNIS.
Cette baisse, explique-t-on, intervient dans le sillage des effets de la crise économique internationale, de la suppression du crédit à la consommation mis en place en 2009 et des taxes introduites en 2008 afin de réguler le marché de l’automobile. L’Algérie a importé 269.018 véhicules en 2009, en baisse de 23,64 % par rapport à 2008, pour une valeur globale de 277,3 milliards de dinars.