-L’apw de Tizi Ouzou en collaboration avec l’Association ‘‘Amusnaw’’ a organisé du 22 au 27 du mois en cours, au niveau de la salle Tazrout à la Nouvelle Ville, le deuxième salon national de l’artisanat. Ce salon auquel a participé également la chambre locale de l’artisanat et qui a regroupé plus d’une soixantaine d’exposants a permis de mettre en valeur le travail artisanal dans toute sa diversité. Venus des quatre coins du pays, les artisans ayant participé à cette édition ont été très impressionnés par l’intérêt qui leur a été accordé et par les responsables locaux et par les invités. La robe kabyle dans ses différents styles et couleurs était omniprésente presque dans tous les stands, sachant que la majeure partie des participants sont des wilayas de Tizi Ouzou, de Béjaia et de Bouira. Les wilayas du sud du pays sont également représentées en force dans cette fête de l’artisanat. En plus de la région de Ouargla, qui a mis à la disposition du visiteur tout un éventail de produits artisanaux, les wilayas de Tamanrasset, d’Illizi et d’Adrar ont essayé de mettre en relief, à travers leurs expositions respectives, les us et coutumes encore bien ancrés dans les traditions des habitants de l’extrême sud.
-Ne voyant aucune autorité leur barrer le chemin, certains commerçants ambulants au niveau de la cité Mohamed-Boudiaf commencent, après avoir squatté les rares espaces verts de la localité, à construire carrément des baraques en dur à même le trottoir. Le moment choisi pour ce faire est le soir, c’est-à-dire au moment où la circulation est réduite et ou la majeure partie des citoyens se trouve chez elle. Dans la mesure où ils constatent que personne ne leur demande des comptes et qu’ils ne sont nullement inquiétés, ces ‘‘magasins’’ poussent comme des champignons, poussant ainsi les passants à circuler sur la chaussée, au même titre que les véhicules. Devant ce fait accompli, même les élus locaux ne trouvent rien à redire, puisqu’ils viennent faire leurs courses, sans s’offusquer outre mesure, de la dégradation du cadre de vie du citoyen.
-L’association culturelle ‘‘Imal’’ d’Ath Anane a préparé les 23 et 24 avril derniers, à l’occasion de la célébration de la journée du savoir, un alléchant programme d’activités culturelles et artistiques qui a drainé les foules des grands jours. Les enfants demeurent le public qui a le plus bénéficié de cette manifestation, puisque la majeure partie du programme leur est dédié. Exhibitions sportives, expositions d’ouvrages et matériels pédagogiques, ainsi que la présentation des pièces théâtrales, spécial- enfants, ont permis à ces jeunes de passer, tout au long de ces deux journées, des moments inoubliables. L’art culinaire traditionnel dans toute sa diversité, la couture locale et les arts plastiques ont forcé l’admiration des visiteurs qui ne s’attendaient pas à découvrir de telles activités dans un village élopigné des feux de la rampe. Les responsables de l’APC ont également affiché leur satisfaction et ont promis d’encourager et d’aider toute initiative du genre à l’avenir.
-La direction de l’éducation continue de faire la sourde oreille aux différents sit-in organisés récemment par les enseignants de tamazight qui demandent juste un peu plus de considération au noble métier qu’ils exercent. Tout en dénonçant les pratiques des deux poids et deux mesures de l’administration à leur égard, les enseignants déclarent être étonnés de constater que les différentes suggestions et recommandations proposées pour un meilleur enseignement de la langue amazighe n’ont eu aucun écho. Confinée dans son mutisme habituel, cette direction pousse au pourrissement et refuse même le dialogue, nous affirme un inspecteur de tamazight.
K. Z.