Le lycée Bénali de Hay Nasr du chef-lieu de wilaya a abrité, pendant deux jours, (mardi et hier) un séminaire regroupant les inspecteurs et enseignants afin de débattre de la préparation et de l’organisation des examens de fin d’année tels que le Bac et le BEF. Dans l’allocution d’ouverture de ce séminaire, le représentant du ministère de l’Education a rappelé à l’assistance la nécessité aussi bien pour les enseignants que pour les élèves d’être prêts psychologiquement le jour J . L’échec, dira-t-il, lors d’un examen, n’est pas forcément dû à un manque de travail mais il résulte souvent d’une mauvaise organisation lors de sa préparation. Examen et stress sont indissociables. Il dira, en substance, qu’«il est normal de ressentir du stress dans la période d’examens, puisque nous accordons de l’importance à l’enjeu. Toutefois, devant le stress qui peut être causé par un manque de préparation dans un cas ou par une appréhension excessive de l’échec dans l’autre, la préparation psychologique devient alors primordiale».
A la suite de cette intervention, plusieurs participants se sont succédé à la tribune pour aborder chacun à sa manière le sujet. Parmi ces derniers, M. Koula Abdelkader, inspecteur général, a mis en exergue l’importance de la préparation psychologique de l’enfant. L’enfant, dira-t-il, doit aborder l’examen dans la quiétude, la sérénité et la confiance en soi, le tout en l’absence de pressions endogènes et exogènes. Il est vrai, faut-il le souligner, qu’au fur et à mesure que le jour d’examen approche, l’élève présente des comportements empreints de peur, d’anxiété et d’attitudes susceptibles d’entamer la confiance souvent affichée en début d’année. Le jour même de l’examen, ce sont des attitudes de crainte, de renfermement en soi qui sont de nature à effacer tout ce qu’il a emmagasiné dans sa mémoire. Cause parfois sous jacente de l’échec scolaire, le manque de préparation psychologique est un adjuvant et parfois un accélérateur des mauvaises performances scolaires.
B. O.