Les lieux de mémoire de la Révolution algérienne constituent un pan inestimable de l’histoire du pays qu’il faut "absolument préserver de l’oubli", a affirmé dimanche dernier à Souk Ahras le Pr Mohamed-Seghir Ghanem de l’université Mentouri de Constantine, à l’occasion du mois du patrimoine. La préservation de ces lieux témoignant de la grandeur d’un peuple qui s’est sacrifié "corps et biens pour la cause nationale doit être opérée de façon scientifique", a souligné le Pr Ghanem. Il a suggéré de consacrer des thèmes touchant à l’historique et l’origine de ces vestiges dans les thèses de fin d’études ou de recherches élaborées par les étudiants universitaires."Il est aujourd’hui grand temps de remédier à l’indifférence qui continue de frapper quelques vestiges, témoins de la Révolution de novembre 1954 et du lourd tribut payé par les Algériens en lutte pour l’indépendance". APS