La localité de Aïn Naâdja, bien que très fréquentée, notamment attendu qu’elle abrite le principal hôpital militaire qui reçoit quotidiennement des centaines de visiteurs, n’en souffre pas moins de plusieurs insuffisances et manques en matières d’infrastructures et de commodités de vie. Le manque le plus décrié par les riverains et les visiteurs restant, sans conteste, l’inexistence d’une station de bus, ce qui fait vivre, au quotidien, aux citoyens non véhiculés un calvaire permanent. Les transporteurs en l’absence de toute organisation sont livrés à eux-mêmes et en profitent pour imposer leur diktat. Ces derniers décident comme bon leur semble des arrêts à marquer ou non en l’absence d’Abribus réglementaires où pourraient patienter et attendre leurs bus les usagers. Cette situation déplorable est la même sur l’ensemble des lignes desservant cette agglomération et les nombreux usagers subissent ainsi dans une indifférence générale, les aléas des saisons : intempéries, canicule... Les transporteurs, il faut le dire, même s’ils se rendent coupables de certains dépassements, ne sont pas logés à meilleure enseigne que leurs clients. En effet aussi bien les bus de l’Etusa que les transports privés sont contraints de s’arrêter sur la voie rapide pour laisser descendre leurs clients. Toutes les parties s’accordent à dire que cette situation doit cesser. Les habitants de Aïn Naâdja nous avouent avoir solliciter à maintes reprises l’intervention des autorités locales pour mettre fin à cette anarchie et apporter les solutions qui s’imposent, mais nous affirment-ils, jusque là leurs appels sont demeurés vains.
C. K..