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La chronique de Abdou Seghouani |
Au COA, tout va bien ! |
15 Avril 2010 |
Le calme et la sérénité sont enfin revenus au Comité olympique Algérien. Depuis l’élection de la nouvelle équipe dirigée par le docteur Hanifi, c’est juste maintenant qu’on commence à voir clair et «poser» les pieds sur terre. Néanmoins, il reste beaucoup à faire pour stabiliser et mettre en équilibre le sport algérien. Et il y a tellement à faire !
Le point positif qu’il y a lieu de relever est que les querelles se sont tues et les rapports du Comité national olympique algérien n’est plus en déphasage avec le ministère de la Jeunesse et des Sports. D’un côté, comme de l’autre, on «évolue» sur la même partition. Les choses, en effet, commencent à se mettre en marche et on en est au concret.
L’une des premières tâches que les pouvoirs publics et le Comité olympique ont convenu d’accomplir est d’ordre juridique : la révision du décret n° 05-405 du 17 octobre 2005, fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement des fédérations sportives. L’Algérie a promis au président du Comité international olympique (CIO) d’apporter des amendements à ce texte, elle va le faire.
De toutes les façons, dès le début, on savait -sauf pour ceux qui ne voulaient pas voir !- que ce texte n’allait pas tenir la route pendant longtemps. Il est ce qu’il est, on peut disserter des pages entières sur le sujet, mais le décret n° 05-405 était le passage obligé, l’issue unique à une situation qui minait dans ses fondements le sport algérien.
L’article relatif à la limitation du mandat au sein de la Fédération sportive sera certainement abrogé et tout redeviendra comme avant. Mais, attention, tout ce qui a été fait et «provoqué» ne doit pas nous amener à tomber dans le même piège. Plus clairement, il ne faut pas que l’on revienne à l’époque où les élus -le président et les membres du bureau fédéral- se faisaient «boulonner» à leurs sièges, alors que le sport va droit dans le mur. Il est intéressant aujourd’hui de faire une halte pour dire que les errements du passé n’auront plus lieu d’être. Il faut dresser une analyse objective et constructive des récents «soulèvements» contre les équipes en place au sein de quelques Fédérations sportives. Cela ne s’est pas fait dans l’anarchie et le désordre, mais lors d’assemblées générales ordinaires. Ce qui est tout à fait réglementaire car, ne pas adopter un mauvais bilan, c’est ne pas cautionner un mauvais travail. Et, faut-il le souligner, cela fait partie -justement- des attributions des membres de l’AG d’une Fédération sportive, pour exercer leur souveraineté. Cela veut dire -surtout- qu’il s’agit d’une prise de conscience. Quoi qu’il en soit, force est de constater que la responsabilité est partagée par tous dans ce que nous avons vécu dans la majorité écrasante des Fédérations sportives depuis 2003. Tout le monde a des choses à se reprocher. Rappelez-vous, lorsque la crème de l’élite sportive du pays avait été manipulée et impliquée -à coup de pétitions- dans certaines «querelles de clocher». C’est maintenant le moment d’aller de l’avant et de passer à autre chose.
A. S.
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