«Infrastructure et sécurité routières» est le thème choisi par l’ENSTP (Ecole Nationale des Travaux Publics) pour sa prochaine journée technique prévue aujourd’hui au siège de l’école à Kouba (Alger).

Cette journée à laquelle prendront part des chercheurs et des professionnels experts et militants de la sécurité routière met le doigt sur le rôle de l’infrastructure dans le déroulement d’un accident.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’ENSTP annonce que l’analyse de l’accidentalité à l’échelle européenne révèle que le facteur «infrastructure routière» est présent dans 42% des accidents mortels «il a été montré que la mauvaise géométrie du tracé, les obstacles latéraux, la configuration des virages, la mauvaise lisibilité, le défaut d’adhérence du revêtement, la dégradation de la chaussée et autres constituent autant de facteurs de risque qui peuvent générer des accidents. Ces défauts de conception de la route doivent être diagnostiqués et mesurés pour être corrigés sur les infrastructures existantes » souligne le communiqué.
La manifestation sera animée par des chercheurs universitaires en présence d’une centaine de participants, des universitaires, des cadres des ministères des Transports et des Travaux publics, des ingénieurs des entreprises et bureaux d’études et des acteurs de la sécurité routière.
Les statistiques nationales relatives aux accidents de la circulation font, pour rappel, état de près de 300.000 accidents par an avec le sinistre record de 4.000 morts et des milliers de blessés. Ces chiffres placent le pays au 4e rang mondial des accidents de la circulation et à la 1ere place arabe. Les accidents coûtent au Trésor public près de 100 milliards de dinars par an.