Les responsables de la commune de Douera à Alger, poursuivent leur "chasse" sans répit contre le commerce informel à travers la localité. Pour cela une lutte de tous les instants est nécessaire afin d’empêcher l’émergence et laisser s’installer les petits commerces illicites sur les trottoirs de la commune. Avec l’aide et l’appui de la sûreté urbaine, les autorités locales ont, jusqu’ici, empêché plus de huit cents commerçants irréguliers de réinstaller sur les trottoirs de la commune leurs étals de fortune lesquels font fi de toute règle d’hygiène et de sécurité du consommateur. Dans le même cadre, l’on apprend la fin du chantier de réalisation du marché couvert érigé à la cité 230-Logements et qui devrait ouvrir ses portes, selon le premier responsable de la commune, dans les quelques jours à venir. Ce marché pourra abriter jusqu’à deux cent trente étals, tous commerces confondus. L’ouverture de ce marché, ,très attendue, répondra sans nul doute aux attentes et besoins des familles résidant dans cette localité semi-rurale. Ces familles sont contraintes, actuellement, d’effectuer de grandes distances pour leurs emplettes quotidiennes. Il est à noter que les services communaux ont, selon le P/APC, reçu plus de mille quatre cents postutants désirant bénéficier d’étals commerciaux au sein du nouveau marché, mais selon la même source uniquement sept cents d’entre eux souscrivent aux conditions fixées par les services de la commune. Deux cent trente heureux bénéficiaires seront retenus au terme de l’étude des dossiers, les autres postulants attendront la réalisation de projets futurs. Douera, à l’instar des autres localités algéroises a compris que le seul moyen d’enrayer le commerce informel reste la réalisation de marchés de proximité et de centres commerciaux pouvant accueillir les milliers de jeunes chômeurs aspirant à fuir la précarité. Cela est également est une source, loin d’être négligeable de ressources pour les communes. C. K.