Le rôle joué par la diplomatie algérienne durant la période de la lutte armée a été le thème de la conférence organisée, hier à Alger, par le Centre des études stratégiques du journal Echaâb en collaboration avec l’association «Machaâl Chahid». Les intervenants, parmi lesquels figurent d’éminents chercheurs en histoire, en sus de l’ancien ministre et ambassadeur algérien en Indonésie, M. Larbi Latrousse, ont mis en exergue l’apport de la conférence de Bandung du 18 avril 1955, en Indonésie, au processus de la diplomatie algérienne de l’époque. Celle-ci, ont-ils expliqué, a été l’évènement majeur qui a permis à la diplomatie algérienne, composée de Hocine Ait Ahmed et de Mohamed Yazid, deux personnages qui ont conduit, a-t-on affirmé, la voix du peuple algérien et la justesse de ses revendications sur la scène internationale, en l’occurrence, auprès des Nations unies.
La conférence qui a ainsi traité sur le thème «La diplomatie algérienne de la conférence de Bandung aux Accords d’Evian 62», a entre autres rappelé que la participation de la délégation du FLN, à Bandung, a constitué «la première victoire de la diplomatie algérienne à l’international», notamment après que celle-ci a pu «convaincre les pays participants de la légitimité des revendications du peuple algérien», a-t-on souligné. Les pays participants ont, de la sorte, «accordé tout le soutien au droit du peuple algérien à son autodétermination», a-t-on ajouté.