L’entame de la 26e édition de la coupe d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe a bel et bien souri aux deux clubs algériens, la JESE Skikda hommes et le GS pétroliers dames jusqu’au demi-finales. Le verdict final de la compétition est tombé samedi, les Egyptiens du Zamalek et les Angolaises de Petro Atletico remportent le titre de cette édition en terre Burkinabé à l’issue des finales disputées au Palais des sports Ouago 2000 à Ouagadougou.

La JESE Skikda termine à la quatrième place, suite à sa défaite concédée en match de classement pour la troisième place devant le club Munih du Cameroun. Ce club algérien a toutefois raté le podium, alors que les Pétrolières de Karim Achour se classent à la troisième place, après la victoire acquise en match de classement face au club ABO Sport du Congo. Les Algériennes, de ce fait, n’ont pas pu préserver la deuxième place acquise lors de la précédente édition du Bénin en 2009. Le Zamalek et Petro, qui ont battu respectivement les Angolais d’Inter Club Desportivo 28 à 26 et les Camerounaises de FAP 32 à 21, étaient déjà vainqueurs de la précédente édition du Bénin. Les deux clubs n’ont pas trouvé de difficultés pour préserver leur titre. Les même clubs, rappelle-t-on, ont remporté dernièrement sur le même lieu les finales de la super coupe. Chez les dames, les Angolaises de Petro Atletico ont arraché sans aucune surprise la finale sur le score de 27 à 18 devant les Algériennes de Karim Achour. Chez les messieurs, la rencontre a tenu toutes ses promesses, le niveau était très élevé, les capés de Redha Zeguili ont perdu difficilement cette rencontre très disputée. C’est sur le fil que cette équipe de Zamalek de l’Égypte est venue à bout des Algériens par 27 à 28. Le GSP dames qui a emporté cette compétition (coupe d’afrique de clubs vainqueurs de coupes) deux fois, passe cette fois-ci à coté de ses objectifs. Il n’a même pas pu garder sa place de vice-champion. Cette équipe qui dominait la petite balle nationale toutes compétitions confondues, n’a pas pu atteindre un niveau plus élevé que celui de la précédente édition. Et pourtant, la demi finale contre le FAP du Cameroun était complètement à sa portée, le manque de concentration, l’organisation, l’inefficacité en attaque, la construction d’un jeu collectif, étaient néanmoins, derrière son échec de dernière minute, c’est ce qu’a permis à son vis-à-vis de revenir dans le score et prendre la tête à quelques secondes du terme. En réalité, mis à part les petits changements, la logique et la hiérarchie ont tout simplement été respectées lors de cette compétition. Ceux qui ont l’habitude de jouer les premiers rôle restent les mêmes, ceux qui jouent les dernières places restent scotchés dans leurs places respectives.
M. S.