Des brigades spécialisées traquent, nuit et jour, toute source d’infection intra-muros, pour préserver la santé et le bien-être des citoyens à l’approche de la saison chaude et assainir les foyers favorables à l’émergence et la prolifération des parasites provoquant la leichmaniose.
Les services d’hygiène de la commune de Constantine sont depuis quelques jours sur le pied de guerre. Des brigades spécialisées traquent, nuit et jour, toute source d’infection intra-muros, pour préserver la santé et le bien-être des citoyens à l’approche de la saison chaude. Selon un communiqué émanant du service de presse de l’APC du Vieux Rocher, une opération de lutte contre la leishmaniose a débuté depuis le 15 avril en cours. Elle se poursuivra sur une durée d’un mois, temps nécessaire, selon les professionnels, pour assainir « les foyers favorables à l’émergence et à la prolifération des parasites » provoquant cette maladie. La leishmaniose, particulièrement dans sa forme cutanée, est une infection connue dans le pourtour méditerranéen par le bouton d’Orient ou clou de Biskra. Elle se présente sous l’aspect d’une lésion rouge surélevée se développant à l’emplacement de la piqure (souvent des semaines, parfois des années plus tard). La lésion s’ulcère et peut secondairement être infectée par des bactéries. La leishmaniose est provoquée par la piqure d’un insecte parasitaire unicellulaire qui est le phlébotome, originaire des régions méditerranéennes et tropicales.
La campagne anti-leishmaniose est menée par l’ensemble des neuf arrondissements qui constituent la commune de constantine.Tous les secteurs urbains sont impliqués, à travers leurs bureaux d’hygiène, dans la « chasse » contre cet insecte que l’on appelle vecteur puisqu’il est responsable de la transmission de la maladie.
Toujours par soucis d’assainir l’environnement immédiat du citoyen, une opération de désinsectisation par fumigation est programmée à partir du 15 mai prochain pour se clôturer à la mi septembre 2010. Selon le même communiqué, les services impliqués dans la lutte anti-larvaire menée depuis février dernier sont intervenus sur l’ensemble « des berges des quatorze oueds de la ville des Ponts », ainsi que dans les vides sanitaires des immeubles de plusieurs cités et quartiers.
N. D.