L’Agence de l’amélioration et du développement du logement (AADL) semble ne plus se soucier de la bonne exécution de ses programmes. La cité 1.611 logements de Bouzareah est l’un des exemple les plus concrets de la mauvaise gestion du bâti. La route d’accès à la cité en question est dans un état lamentable provoquant la colère des locataires. Le petit sentier d’accès qui mène à la cité est impraticable surtout pendant la saison hivernale. Il est submergé par des eaux souillées dégageant des odeurs nauséabondes. Malgré le payement mensuel des charges, aucun suivi n’est constaté. Les bénéficiaires, après avoir souffert du long délai de livraison, sont confrontés à la mauvaise gestion de l’AADL. « Nous avons trop attendu, nous souffrons avec nos femmes et nos enfants de ces conditions déplorables » affirme un résidant qui espére une intervention urgente des autorités afin d’abréger leur souffrance et leur permettre de reprendre une vie digne. Pour faire face à cette situation, l’AADL annonce la création d’une nouvelle filiale qui aura pour mission la gestion immobilière de son patrimoine.
Z. N.