La rue principale qui traverse le quartier Mazouni, une zone de 500 habitants, est dans un état déplorable. Les automobilistes qui empruntent cette route ignorent les consignes de sécurité. En effet, en un mois, trois accidents ont été enregistrés faisant trois blessés parmi des enfants qui ont voulu traverser ladite rue.
La salle des fêtes croule sous les ordures
La grande salle des fêtes Mohamed-Boudiaf, située en plein centre-ville, a été entièrement rénovée et dotée d’un équipement des plus modernes. Mais il y a, cependant, une tache noire : tous les matins un spectacle hideux s’offre à nos yeux : des tas d’ordures éparpillées juste devant l’entrée principale. Des individus sans scrupule jettent chaque soir des sacs d’immondices sans être inquiétés outre mesure.
Le poisson prend des ailes
La sardine n’a pas été épargnée par la hausse des prix. En l’absence d’un mécanisme de régulation, les spéculateurs règnent en maîtres et le pauvre père de famille ne sait plus à quel saint se vouer. Au centre-ville, sur la place du grand marché, les étalages présentent toutes les variétés de poisson : la sardine à 350 DA le kg, les anguilles à 600 DA, la crevette à 1.200 DA, le pageot à 600 DA, la sépia à 800 DA. Même le poisson ramené des barrages, comme la carpe argentée, coûte 800 DA la pièce. C. E. M.