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Edition du 11 Avril 2010



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EL-KALA, ressources halieutiques
Le poisson se fait rare sur les étals
11 Avril 2010

A l’exception de quelques arrivages, d’ailleurs très irréguliers, de sardines, le marché aux  poissons, sis à proximité de la Banque nationale de la ville était presque vide la semaine dernière.

Les clients venus s’approvisionner en poissons ne trouvent même pas la sardine destinée aux couches sociales à faible revenu, à part quelques casiers de poissons récoltés des lacs Mellahs et Oubeïra  ramenés à grands frais des poissonniers.  Dans les rares occasions d’un arrivage de poissons dits «nobles», les étals sont assez bien garnis, mais se dégarnissent en un cin d’œil, et tant pis pour les retardataires. Au marché couvert, les clients déambulaient devant des étals dégarnis «à la recherche de merlans, de rougets ou autre chose. Malgré que tout un chacun sait que les prix sont très élevés, on vient s’enquérir des prix, en espérant qu’une baisse peut être enregistrée». Interrogés, les poissonniers, intrigués par notre visite, ont vite fait de se défendre en arguant du fait que la mer ne contient plus de poissons par la faute des pseudos marins qui ont pris l’initiative de saccager une autre ressource aquatique le «corail» à l’aide des nombreuses croix d’André. Un revendeur nous apprend qu’il est revenu plusieurs fois bredouille du port où se fait la vente aux enchères. La marchandise se vend en mer, nous apprend un marin. Il faut dire que cette dernière est très prisée par les restaurateurs surtout dans les localités voisines. En outre, la caisse de poissons est passée à presque quatre cent mille. Même avec cette cherté, nos concurrents raflent tout à leur passage. L’on imagine ce que serait la situation d’ici quatre mois avec l’arrivage des centres de vacances et de colonie ainsi que les restaurants informels que la population kaloise trouve à tout coin de rue. On ne trouve pas de poisson à moins de 650 voire 700 dinars, sauf pour la sardine à 250 dinars, le pageot à 400 dinars et le mulet de mer à 200 dinars. Et lorsque, par hasard, il y a des crevettes moyennes, elles sont proposées à 900 dinars le kilo et elles sont de piètre qualité. Un connaisseur affirme même «que le marché aux poissons est difficile à aborder. A El-Kala comme partout ailleurs,  les patrons de pêche ont des commandes à l’avance. Bref, El-Kala,  ville balnéaire ayant la plus belle baie et une mer où pullule le poisson, accuse depuis deux à trois ans une inexplicable  pénurie ce qui, d’ailleurs, a incité bon nombre de commerçants à se convertir dans la vente de poisson congelé. Et à voir la quantité de congélateurs qui existent un peu partout, c’est un créneau porteur.
M. S.

Par : Mourad Saber

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