Les autorités locale de Dar El-Beïda ont mis en place les grandes lignes de leur plan d’action tracé pour les mois à venir pour mener à bien la politique d’éradication des bidonvilles et de l’habitat précaire à travers la circonscription de Dar El-Beïda, apprend-on au prés de Iliès Gamgani, P/APC de Dar El-BeÏda. Dans ce sens des réunions permanentes sont tenues depuis plus d’une semaine avec des représentants des différents sites de bidonvilles, qui estime-t-on abritent plus de mille six cents masures, dont plus de mille sont installés dans la seule région d’El-Hamiz. Ces réunions ont pour principal but d’exposer les problèmes des habitants des lieux afin de pouvoir reloger ces familles dans des logements décents. Il est à noter que l’APC de Dar El-Beïda mène cette guerre contre l’habitat précaire depuis déjà près de trois ans. Une large opération de recensement a été menée fin 2007 qui a donné le chiffre de 1.500 masures, un chiffre qui a augmenté de 100 unités depuis, soit 1.600 habitations précaires selon le recensement de 2008. Les services communaux de cette localité après la réception des dossiers des familles concernées ont été, rappelons-le, convoquées une à une au siège de l’APC comme première phase de la campagne d’éradication des bidonvilles dans la région et ce depuis la fin 2008. La deuxième phase est l’étude des dossiers dans la perspective de déterminer les familles qui ouvrent droit au relogement et débusquer les indus bénéficiaires. Cette opération est menée en étroite collaboration avec la wilaya d’Alger, pour pouvoir mener à bien cet ambitieux programme. Il est à signaler que le relogement de ces familles, qui occupent actuellement une partie importante du foncier de la commune, permettra justement de aux autorités locale de pouvoir enfin lancer les projets pendants justement faute de disponibilité de foncier. «Cette situation paralyse de nombreux projets de développement local», déplore le P/APC. Pourtant Dar El-Beïda se situe parmi les communes algéroise les plus aisées en matière de budget, la commune jouit d’une enveloppe annuelle de 400 milliards de centimes. Le quartier d’El Hamiz, abrite plus de 70% des bidonvilles, après le relogement des habitants de ces sites et leur démolition, plusieurs projets devraient pouvoir être lancés sur les terrains libérés, à l’instar de la réalisation d’un marché de proximité organisé, un établissement scolaire, un centre de soin... un projet de 800 logements est également inscrit, explique M Gamgani. Il est à rappeler qu’à El Hamiz une première opération du genre s’est déroulée il y a plus d’un an concernant quinze baraques, le foncier dégagé a accueilli depuis un espace vert et une aire de jeu actuellement en cours de réalisation.
C. K.