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Edition du 7 Avril 2010



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Imedhqane n’Tizi...
7 Avril 2010

-Depuis une année, la wilaya de Tizi Ouzou s’est attelée à réaménager tous les terrains de jeux qui se trouvent au niveau de la ville, ce que les jeunes des quartiers ont accueilli avec soulagement. Le dernier en date est celui qui se trouve au niveau de l’ancien marché de gros qui a même bénéficié d’une piste d’athlétisme. Seulement, certaines de ces structures réalisées à coup de millions de dinars, malgré leur achèvement récent, commencent à connaître un délaissement total, faute de surveillance et d’entretien. A ce rythme, ces aires de jeux, qui ont donné un autre visage à la ville, risquent de tomber dans la décrépitude et reprendre l’aspect qu’on leur a toujours connu par le passé. Il est peut-être grand temps pour que les responsables concernés trouvent une solution à toutes ces réalisations qui, une fois achevées, sont abandonnées aux aléas du temps.

-Parfois, les interminables bouchons qui empoisonnent la vie aux conducteurs de véhicules ne sont pas automatiquement dus au seul mauvais état de nos routes. D’autres facteurs viennent encore allonger la triste liste des imprévisibles qui guettent chaque jour les usagers de la route. Parmi ces impondérables, ces manifestants qui, pour se faire entendre, ne trouvent pas meilleurs moyen que de barrer la route pendant des heures, créant ainsi une situation chaotique ou il est très difficile de maîtriser ses nerfs. Ce qui est encore plus triste dans ces situations, c’est qu’elles génèrent l’irrémédiable. C’est le cas par exemple des dernières manifestations qui ont eu lieu au niveau de Taboukert, lorsque des jeunes sont venus barrer la Route nationale numéro 12 pour déclarer leur ras-le- bol. Un accidenté grave, transporté dans une voiture de fortune, a succombé à ses blessures avant d’arriver à l’hôpital, car le taxi qui le transportait s’est trouvé piéger dans la circulation.

-Les rumeurs les plus folles circulent ces derniers jours dans la ville des Genêts à propos de la raréfaction du lait et de ses dérivés, le petit lait et le lait caillé. S’enflant de jour en jour, ces supputations vont de l’augmentation éminente de ce produit à sa suppression pure et simple. Les commérages vont bon train et par manque de sources fiables, chacun spécule à sa manière l’information. Ce qui fait que depuis une semaine maintenant, non seulement vous ne trouvez pas un sachet de lait à partir d’une certaine heure, mais beaucoup de commerçants sont tombés dans le jeu et rationnent leurs clients. L’origine de la rumeur, selon des indiscrétions, est due aux méventes enregistrées sur le lait de vache, dont le prix est nettement supérieur au lait en poudre. Par souci d’économie donc, les gens n’approchent pas trop, nous dit-on, ce genre de lait et lui préfère le sachet. Au niveau des principales laiteries desservant la wilaya de Tizi Ouzou, il a été affirmé, par ailleurs, que les quantités distribuées habituellement sont respectées et que tous les commerçants sont servis en fonction de leur demande, donc pour eux ces rumeurs sont sans aucun fondement.

-On ne cessera jamais de dénoncer les dégradations quotidiennes que subissent nos rares espaces de loisirs à travers la wilaya. Que ce soit à Yakouren ou ailleurs, les dégâts constatés sont les mêmes. Pour s’en convaincre, il suffit de faire un tour, en ces journées printanières, dans un site de votre choix et vous aurez une idée précise sur l’état des lieux après le départ de ces ’’tourisques’’ d’un autre genre. Le cas du barrage de Taksebt, que nous avons eu l’occasion de signaler dans nos précédentes éditions, est édifiant. Après l’accalmie de la saison hivernale, ce site pittoresque vit les mêmes scènes désolantes que celles vécues l’année dernière, avec en sus une odeur nauséabonde à vous couper le souffle. Sur place des bouts de papier sales, des pots de yaourt, des bouteilles de bière et des amas de détritus sont là, offrant un paysage désolant. Préserver ces espaces est plus qu’une nécessité, c’est un devoir que tout un chacun se doit d’assumer, il y va de notre santé et de celle de nos enfants. K. Z.


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