-Depuis maintenant plus de quinze jours que le festival du film amazigh a baissé les rideaux, néanmoins les affiches, banderoles et autres slogans sont toujours accrochés dans les différents endroits du centre-ville. Depuis, d’autres activités culturelles et artistiques se déroulent dans la wilaya et les personnes chargées de l’affichage n’ont pas pris les soins d’enlever les anciennes avant de coller les nouvelles. Ce n’est pas la première fois que ce genre d’oubli est constaté. Presque à chaque évènement, le même scénario se reproduit et personne parmi les organisateurs chargés de veiller au bon déroulement de l’activité ne semble être inquiété par cette maladresse à répétition qui parfois met en déroute plus d’un.

-Après les rues, les marchés et les mosquées, le phénomène de la mendicité gagne de nos jours même les hôpitaux. En effet, à Tizi Ouzou, l’hôpital principal de la ville est envahi, ces derniers temps, particulièrement au moment des visites, par une nuée de mendiants qui pénètrent, on ne sais par quel miracle, même dans les salles où reposent les grands malades. Pour réussir leur coup, ils choisissent le moment où les familles sont autour du patient pour vous exhiber, qui une vieille ordonnance, qui un document médical crasseux, ou tout autre papier, pour inciter les gens à s’apitoyer sur leur sort. Ils demeureront dans la salle et continueront, sans gêne aucune, à réciter fort leur litanie, tant que les présents n’ont pas mis la main à la poche.

-Il est rare que les grandes écoles qui accueillent chaque année des centaines d’étudiants dans les branches économiques et linguistiques organisent parallèlement aux cours dispensés des journées récréatives. En effet, plusieurs instituts de la formation privée dans la wilaya de Tizi-Ouzou ont ajouté, dans leurs organigrammes respectifs, une activité annexe, consistant, entre autres, à inviter une personnalité du monde artistique ou littéraire. C’est le cas de l’ESIG de Tizi-Ouzou qui, après avoir invité la semaine écoulée l’artiste peintre algérien Denis Martinez, a pris le soin d’inviter pour cette semaine le duo Youcef Merahi, secrétaire général du HCA, et la romancière en tamazight Nadia Koudèche. Les étudiants, dont certains découvrent pour la première fois la littérature amazighe, ont été très intéressés par l’approche faite de la part des deux intervenants, de même qu’ils ont apprécié le thème à l’ordre du jour de cette rencontre qui traitait de Feraoun et Mammeri. Le directeur de l’institut nous fait signaler que ces rencontres ne s’adressent pas exclusivement aux étudiants, mais que les portes de ces rencontres, dans la mesure où elles se déroulent les week-ends, sont ouvertes à tous les initiés.

-Les préparatifs pour la célébration de la journée du 20 avril dans la wilaya de Tizi-Ouzou vont bon train. Au vu des différents programmes et invitations qui commencent d’ores et déjà à atterrir à notre rédaction régionale, nous pouvons affirmer, sans risque de nous tromper, que la fête sera grandiose. En plus des associations culturelles locales, des universités avec leurs programmes habituels, il semblerait que pour cette année, les ligues de jeunes et le mouvement féminin seront les plus en vue dans ces manifestations. La nouveauté aussi de cette année est le fait que les activités culturelles et artistiques ne seront pas, comme par le passé, concentrées dans les principales grandes villes, mais toucheront les coins les plus reculés de la wilaya.

-L’Union des aveugles de la wilaya de Tizi-Ouzou a récemment organisé un sit-in pacifique devant le siège de la wilaya, dans le but de faire parvenir leurs revendications à qui de droit. Après avoir été reçus, des promesses fermes ont été données pour trouver dans la semaine qui suit une solution juste à leur calvaire. Jusqu’à ce jour, rien ne semble pointer à l’horizon, nous a affirmé le responsable de cette association.
K. Z.