La ville de Guelma dispose depuis quelques années d’un immense centre commercial, un R+2  implanté à Bab Constantine, aux abords de la cité Bencheghib. C’est une véritable caverne d’Ali Baba qui est proposée à la gent féminine qui visite durant des heures les différents stands et boutiques qui regorgent de produits "made in", sachant que le marchandage est permis.

Dans un passé récent, les familles saisissaient l’opportunité d’une sortie à l’étranger pour renouveler leur garde-robe et acquérir des produits de toutes sortes qui étaient introuvables au niveau local. Les Algériens préféraient, pour des raisons évidentes, le shopping et délaissaient le volet loisirs,visites touristiques et autres car ils revenaient de voyage chargés de valises pleines à craquer. Cette époque est désormais révolue avec l’ouverture de l’économie de marché qui a inondé le marché de produits asiatiques, européens et d’autres régions de la planète. Dans ce contexte, plusieurs commerçants et grossistes se sont, donc, investis dans ce créneau porteur puisque tout est disponible grâce au dynamisme et au savoir-faire des importateurs qui ne lésinent pas sur les moyens pour honorer rapidement les nombreuses commandes. La ville de Guelma dispose depuis quelques années d’un immense centre commercial, un R+2  implanté à Bab Constantine, aux abords de la cité Bencheghib. Le propriétaire a loué des magasins et espaces intra-muros à plus d’une centaine de commerçants, essentiellement des pères de familles et des jeunes qui s’adonnent à la vente des articles importés. C’est une véritable caverne d’Ali Baba qui est proposée à la gent féminine qui visite durant des heures les différents stands et boutiques qui regorgent de produits "made in", sachant que le marchandage est permis.
Accompagnées de leurs filles, les mamans prennent un malin plaisir à arpenter ces espaces pour dénicher des robes, jupes, chemisiers, sous-vêtements, pulls, tailleurs, manteaux, etc. Les rayons de chaussures attirent beaucoup de monde car les modèles exposés sont intéressants, à savoir escarpins, botillons, bottes, palladiums, mules, sabots dernier cri et pantoufles qui s’arrachent comme des petits-pains. Les magasins de cosmétiques, de literie, de produits en cuivre ciselé, de linge de maison, de tapisseries, de mercerie, de confection, de prêt-à-porter ne désemplissent pas et c’est le lieu idéal à la future mariée pour constituer son fameux trousseau.  Les abords de ce centre commercial sont squattés par des vendeurs informels qui exposent leurs marchandises hétéroclites, le plus souvent d’origine chinoise ou coréenne, qui sont cédées à des prix défiant toute concurrence, en l’occurence des vêtements pour enfants, des jouets, des robes d’intérieur, des pyjamas, des chaussures, des cosmétiques, des produits alimentaires conditionnés, des parapluies, des foulards, des mouchoirs, des survêtements, etc.
Ce centre commercial ne désemplit jamais car dès son ouverture, il est investi par des flots de clients issus, notamment, des localités avoisinantes, ravis d’acheter n’importe quel article de leur choix avec à la clé des tarifs promotionnels !
H. B.