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Edition du 29 Mars 2010



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Les bons mots de Maradona
29 Mars 2010

Maradona a toujours su prendre les journalistes à contre-pied. Qu’il soit désopilant ou révolté, El Pelusa est capable de surprendre tout le monde, comme sur le terrain. Nous reprenons ses déclarations les plus célèbres.

«Les Scorpions sont intenses, animés d’une énergie émotionnelle unique dans tout le zodiaque. S’ils savent l’utiliser de façon constructive, ils peuvent se muer en grands leaders. Ils ne mâchent pas leurs mots et peuvent se montrer très critiques.»
Ce portrait semble cadrer parfaitement avec la personnalité de Diego Armando Maradona. Né le 30 octobre 1960, l’Argentin présente toutes les caractéristiques généralement associées à son signe astrologique. Beaucoup considèrent qu’il est le meilleur footballeur à avoir jamais foulé le rectangle vert. Dans sa fonction d’entraîneur, il se prépare pour le plus grand examen de sa courte mais très intense carrière : la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.
Il est un autre terrain où ce Scorpion a l’habitude de se faire remarquer : celui du discours. Sanguin et frontal, Maradona a toujours su prendre les journalistes à contre-pied. Qu’il soit désopilant ou révolté, El Pelusa est capable de surprendre tout le monde, comme sur le terrain. Nous reprenons ses déclarations les plus célèbres:
«Mon premier rêve, c’est de jouer la Coupe du Monde. Le deuxième, c’est de la gagner.»
Sa première déclaration devant une caméra. Il avait 12 ans.
«Eh oui, je suis "cabecita negra". Et j’en suis fier. Je n’ai jamais renié mes origines.»
Littéralement "petite tête noire", terme péjoratif désignant les descendants des indigènes locaux par opposition aux Argentins issus de l’immigration européenne.
«Tu ne maîtrises jamais la drogue, c’est elle qui te maîtrise. Celui qui dit ’Je la maîtrise’ ment ou bien se prend pour Richard Gere.»
À propos de son addiction à la drogue, avant de partir en cure de désintoxication :
«J’ai vécu 40 ans qui en valent 70. J’ai tout connu. D’un coup d’un seul, je suis passé de Villa Fiorito au sommet du monde, à l’Everest, et là-haut, j’ai dû me débrouiller tout seul parce que personne ne m’avait expliqué comment c’était, comment il fallait agir dans cette situation.»
Se souvenant de sa soudaine accession à la gloire.
À propos de la "Main de Dieu", son premier but en quart de finale de la Coupe du Monde de la FIFA 1986 contre l’Angleterre :
«Je ne regrette pas et je ne regretterai jamais le but que j’ai mis de la main contre les Anglais. Je m’excuse mille fois auprès d’eux, mais en fait, je serais capable de faire la même chose mille et une fois.»
«J’ai essayé d’être heureux en jouant au football et j’ai essayé de vous rendre heureux. Le football est le plus beau sport du monde. Moi, je me suis trompé et j’ai payé. Mais le ballon, il reste le même, on ne pourra jamais le salir.»
Sa dédicace en forme de confession devant les supporters présents lors de son jubilé en novembre 2001 :
«Messi, je n’ai pas pu le voir, mais on m’a dit qu’il s’entraîne très bien. J’ai essayé de l’appeler, mais c’est plus facile de parler avec Obama qu’avec Lío !»
Un bon mot à l’attention de Messi, avant le match contre le Brésil en qualifications pour la Coupe du Monde.
«Les pires moments de ma vie sont derrière moi. J’ai été au fond du trou et mes filles m’en ont tiré. Maintenant, je peux me lever tous les matins et ça, c’est une grande victoire, après avoir vécu des périodes où je pouvais passer trois jours de suite sans dormir ou trois jours de suite au lit. Quand je vois mon petit-fils, c’est comme si je touchais le ciel avec les mains. Tout le reste passe au second plan»
À propos de sa situation actuelle, dans un entretien avec FIFA.com :
«Quand nous avons gagné la Coupe du Monde au Mexique, je n’ai pas trop lâché le trophée. Si je pense le lâcher davantage si je gagne à nouveau en Afrique du Sud ? Non, ça sera pour Mascherano, le capitaine. Et il ne voudra pas le lâcher ! Souvenez-vous de ce que je vous dis, il va faire pareil que moi.»
Très confiant avant la Coupe du Monde de la FIFA 2010.
«Gagner la Coupe du Monde, c’est la plus belle chose qui soit. C’est une fierté, je le répète sans cesse à mes joueurs : 30 jours de sacrifices pour embrasser cette coupe, ce n’est rien dans la vie d’un homme. Ça revient à toucher le ciel avec les mains.»
Son éternelle obsession de gagner la Coupe du Monde de la FIFA.
Sa réponse à Terry Butcher, présent lors du match de la "Main de Dieu" et assistant de l’équipe d’Écosse, avant le premier match de Maradona en tant que sélectionneur :
«Terry Butcher dit qu’il ne veut pas me serrer la main. Ça m’est égal. Je vous rappelle que l’Angleterre a gagné une finale contre l’Allemagne grâce à un but qui n’était pas valable… Le ballon n’est pas entré, et largement ! Tout le monde l’a vu et personne n’a rien dit. Le problème, c’est qu’il n’y avait pas de ralentis à l’époque. Butcher n’est certainement pas en droit de me juger.»
«La qualification est dédiée de tout cœur au peuple argentin, uniquement à ces gens, ceux qui ont cru en moi. Mais il y a une catégorie qui ne le mérite pas et elle se reconnaîtra. J’ai de la mémoire. À ceux qui n’ont pas cru en cette sélection, à ceux qui m’ont traité comme une ordure, aujourd’hui, nous sommes qualifiés pour la Coupe du Monde (…).»
La polémique conférence de presse donnée après la victoire en l’Uruguay, synonyme de qualification argentine


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