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Edition du 28 Mars 2010



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Développement local à Douéra
Des moyens dérisoires pour une grande commune
28 Mars 2010

La commune de Douéra, en dépit de sa position géographique stratégique, étant située entre Alger et Blida, N’arrive toujours pas à décoller. Cette position devrait pourtant lui permettre une importante activité économique et commerciale pour valoriser ses capacités agricoles. Mais son peu de moyens financiers freine sondéveloppement local. De ce fait plusieurs problèmes font hélas partie du quotidien des habitants de cette commune qui dénoncent «l’bsence de prise en charge de leur soucis par les autorités locales». Détérioration des routes, absence de gaz de ville, marchés anarchiques, établissements scolaires éloignés des lieux d’habitation et absence de transport scolaire, perturbation du secteur des transports, sont parmi les principales revendications de ces habitants. L’absence du gaz de ville et de réseau d’assainissement dans plusieurs quartiers (Carièle, Dkakna)... est dénoncé vivement d’autant que ces quartiers sont situés à quelques kilomètres du chef-lieu de la commune équipé en gaz de ville et bien sûr du réseau d’assainissement. «Nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi les services de Sonelgaz nous privent de cette matière vitale, alors qu’elle existe juste à quelques kilomètres de chez nous et toutes les conditions sont favorables pour raccorder nos maisons à ce réseau de gaz de ville», nous affirment des citoyens. Les autorités locales de Douéra, ont pourtant promis à maintes reprises aux habitants desdits quartiers de se pencher sur ces situations et d’y apporter les solutions qui s’imposent. Mais, nous affirme-t-on, «ça reste des promesses» puisque ces problèmes durent depuis plus de cinq ans et qu’aucune solution raisonnable n’y a été apportée à ce jour. Cette situation est compliquée par le manque criant de commerces des bonbonnes de gaz butane, ce qui contraint les habitants à se déplacer et à les payer bien plus cher que leur prix. «Nous payons une bonbonne de gaz à 270DA alors qu’elle ne dépasse pas les 210 DA. Elle nous dure une journée en hiver. Le comble c’est qu’il faut faire des dizaines de kilomètres pour s’approvisionner en cette matière vitale». L’autre problème et non des moindres est l’ampleur prise par le phénomène des marchés informels qui a fini par se banaliser. Ces marchés nuisent grandement à la quiétude des résidants de Douéra qui ne cessent de revendiquer l’intervention des services concernéspour y mettre un terme. Ces étals illicites présentent plusieurs risques, notamment pour les petits écoliers puisque deux grands marchés anarchiques sont installés juste devant les portails des deux écoles primaires de la commune empêchant ainsi les enfants d’enprunter les trottoirs s’exposant ainsi aux accidents de la route. Nous nous sommes approchés des autorités locales de Douéra pour exposer ces problèmes et transmettre «la colère» des citoyens qui se disent «ignorés par leurs représentants locaux», l’explication que nous avons réussi à avoir est le manque de budget, mais selon l’un des responsables, plusieurs projets sont inscrits pour l’année en cours et contribueront à donner un nouvel élan à ce même développement
C. K.


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