Depuis quelques semaines, l’attaquant algérien d’Al Ittihad Abdelmalik Ziaya semble avoir trouvé la bonne carburation. Buteur décisif en championnat saoudien, mais également sur le continent asiatique, le natif de Guelma a marqué de gros points en vue
du Mondial.
«El Malik» (le Roi) a encore frappé ! Plongé au coeur d’un feuilleton interminable sur les conditions de son départ de l’ES Sétif, Abdelmalik Ziaya semble de semaine en semaine, de jour en jour, s’acclimater à sa nouvelle formation, Al Ittihad. Le club de Djeddah a fini en beauté la saison saoudienne en arrachant la deuxième place à Al Nasr, mais finit loin derrière Al Hilal, formation entraînée par un certain Eric Gerets. Le Lion de Rekem a été l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille et est fortement pressenti pour prendre les destinées de l’équipe du Maroc.
Mercredi, Ziaya a, lui, inscrit son cinquième but - en à peine plus d’un mois - sous le maillot de l’équipe phare de Djeddah, toutes compétitions confondues. Le meilleur buteur de la dernière édition de la Coupe de la CAF (quinze réalisations) a relancé en partie son équipe dans la course à la qualification pour les quarts de finale en inscrivant le premier but de la rencontre. Il avait déjà permis à son équipe, le week-end précédent, de remporter le dernier match de la saison face au champion : Al Hilal. D’une superbe tête, le natif de Guelma a confirmé qu’il revenait progressivement à son meilleur niveau tout en gagnant sa place dans l’effectif face à des attaquants tels que le Tunisien Amine Chermiti ou le Marocain Hicham Aboucherouane.
Suffisant pour l’équipe nationale ?
La réussite retrouvée de Ziaya a également prouvé que la période faste qu’il a connue au moment où il évoluait avec l’ES Sétif n’était pas le fruit du hasard. Ses qualités physiques et son sens du but ne sont plus à prouver. Dans l’optique du Mondial, le buteur a marqué quelques points auprès du sélectionneur Rabah Saâdane. Sera-ce pourtant suffisant ? Car Ziaya sera principalement visible sur les terrains de la Ligue des champions asiatique, le championnat saoudien ne reprenant qu’au mois d’août. Son club, même s’il s’est imposé mercredi, reste dans une situation délicate pour la suite de la compétition.
Réussir en février et mars pour ensuite disparaître peu à peu des écrans de télévision et des terrains pourrait coûter cher à celui qui n’a joué que quelques minutes lors de la dernière CAN. S’il veut s’affirmer comme une solution offensive supplémentaire aux récurrents Matmour et Ghezzal, Ziaya devra prouver à chaque rencontre qu’il disputera avec son club qu’il a les moyens de devenir un élément clé des Fennecs lors de la Coupe du monde. Le temps joue en partie contre lui. "J’espère que Saâdane ne m’oubliera pas et qu’il suivra mes prestations avec mon club", a-t-il lancé la semaine passée au journal Le Buteur.
Eurosport