Les habitants du quartier Abdi-Miloud, qui passent pratiquement chaque hiver les pieds dans l’eau, peuvent enfin respirer après l’annonce du lancement imminent de la seconde tranche de l’aménagement des berges de oued Khraïssia. Ces futurs travaux mettront un terme définitif aux crues régulières ravageuses.

La Direction des ressources en eau a réalisé, voilà un peu plus d’une année, la première partie du projet de l’aménagement et la remise en conformité des conduites d’eau de oued Khraïssia. Le quartier Abdi-Miloud respire enfin après avoir longtemps pâti des inondations accompagnant presque inévitablement chaque intempérie. Ces travaux, entrant dans un projet conçu en deux étapes, a été adopté par les autorités compétentes pour répondre aux incessantes doléances des citoyens résidant à proximité des berges de l’oued. Ces derniers en effet étaient victimes, lors de chaque averse un tant soit peu forte, de crues ravageuses inondant et fragilisant à chaque fois un peu plus les fondations de leurs maisons. Les habitants de ces quartiers passaient pratiquement tous les hivers les pieds dans l’eau. Dans le cadre de cet important aménagement les responsables de la commune de Khraissia tiennent à rassurer les habitants, leur assurant que la Direction des ressources en eau en étroite collaboration avec leurs services, procédera incessamment au lancement des travaux de la seconde partie de ce projet. L’achèvement de ce dernier devrait permettre de mettre fin définitivement au problème des crues. Il est à noter, à cet effet, qu’un programme pointu et bien étudié a été initié par la wilaya d’Alger, faisant suite à une circulaire ministérielle, préconisant l’aménagement des berges des oueds de la capitale et aussi de se «se conformer aux nouvelles dispositions concernant les extractions de matériaux alluvionnaires dans les lits des oueds». Ce projet ainsi vise à écarter tout danger, en premier lieu des habitations et par là même des citoyens, mais aussi tient à préserver les oueds de l’exploitation abusive par certaines personnes en procédant à des extractions sauvages du sable. La finalité recherchée, explique-t-on "est de trouver un équilibre entre la volonté de ne pas porter préjudice à l’environnement, cela tout en préservant les oueds et les nappes phréatiques et en permettant une extraction modérée du sable des rivières". Reste à savoir si ces extractions anarchiques de sable, qui ont mis à mal les berges de nos oueds et nos rivages, portant une grave atteinte à l’environnement, pourront être contrôlées dans la vraie vie.
C. K.