Il s’agit de la synthèse d’un projet d’accord d’appui méthodologique au profit d’équipes de recherche africaines qui travaillent sur l’adaptation aux changements climatiques en Afrique, dans le cadre d’un programme initié par le CRDI en collaboration avec un centre britannique appelé projet ACCA.

L’atelier de synthèse sur la recherche dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques en Afrique, ouvert mardi à Alger, a pour objectif d’évaluer trois années de sa mise en oeuvre, a indiqué le chercheur algérien Ali Daoudi. M. Daoudi, qui est également expert dans ce projet initié par le Centre canadien de recherche pour le développement international (CRDI), a souligné que ce workshop de 5 jours, organisé en collaboration avec le Centre algérien de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread), auquel ont pris part 18 chercheurs africains issus de 7 équipes de recherche, "sera sanctionné par l’élaboration d’une publication scientifique". Il s’agit de la synthèse d’un projet d’accord d’appui méthodologique au profit d’équipes de recherche africaines qui travaillent sur l’adaptation aux changements climatiques en Afrique, dans le cadre d’un programme initié par le CRDI en collaboration avec un centre britannique appelé projet ACCA, a expliqué l’orateur.  M. Daoudi a précisé que 60 projets de recherche sont financés par le CRDI dans le cadre de ce programme, qui traite de la question de l’adaptation aux changements climatiques en Afrique. "Le plan d’appui méthodologique vise à soutenir des recherches d’actions participatives qui consistent à voir comment renforcer les capacités d’adaptation des populations locales, pour mieux faire face aux conséquences des changements climatiques", a souligné le chercheur qui modère les débats de ce workshop. C’est dans ce cadre qu’il a expliqué que "cette méthode consiste à impliquer l’ensemble des acteurs dans l’analyse des problèmes, dans leur identification et dans la mise en oeuvre des solutions ainsi que leur évaluation". Il s’agit, a-t-il ajouté, de créer un processus d’apprentissage collectif, dans lequel tous les acteurs, y compris les populations les plus vulnérables, peuvent avoir une sorte de petit contrôle sur le processus de mise en oeuvre des solutions, pour mieux s’adapter aux situations induites par les changements climatiques. "Ces projets de recherche visent également à renforcer les capacités d’adaptation des populations touchées aux changements climatiques", a-t-il soutenu. M. Daoudi a indiqué, par ailleurs, que l’Algérie a bénéficié d’un projet de recherche implanté à Oran, dédié à l’analyse des changements climatiques et à leurs répercussions dans la maladie de la Leishmaniose.