La station thermale de Hammam Sidi-Djaballah, dans la commune du Lac des oiseaux (El-Tarf), s’attire de plus en plus les faveurs de nombreuses familles de cette wilaya, a-t-on constaté. Sa proximité de la RN 44 et d’un chemin de wilaya reliant le Lac des oiseaux à la localité de Cheffia, des axes bien desservis par le transport en commun, a fait de cette source une destination privilégiée pour les familles en quête de moments de détente. Implanté dans une zone rurale, cette source thermale est exploitée d’une manière traditionnelle, même si on trouve des bassins pour la baignade, un vaste hall pour le repos et une cafétéria. Son eau est de 37 degrés Celsius, minéralisée au chlorure de sodium, bicarbonatée, magnésienne et d’une bonne qualité bactériologique. Malgré un débit plutôt faible, l’eau de cette station a fait l’objet d’analyses qui ont fait ressortir des indications thérapeutiques jugées "très intéressantes" pour soigner, notamment, les affections veineuses et gynécologiques. Les plus fidèles visiteurs de Hammam Sidi-Djaballah viennent en famille de Annaba pour y passer leurs journées de repos et de week-end, loin du vacarme de la "Coquette". Leurs moments d’immersion dans ces eaux relaxantes leur permettent de "se ressourcer pour affronter sereinement, et le cœur léger, la réalité d’une nouvelle semaine de travail". Dominée par la montagne fortement boisée de Bouabed, cette source thermale, au "cadre féerique", doit garder son environnement naturel et doit, de ce fait, être aménagée de manière "intelligente pour constituer un site touristique à même d’accueillir davantage de citoyens", selon le président de l’Assemblée populaire communale du Lac des oiseaux. Il a expliqué, dans ce contexte, qu’un éventuel aménagement touristique doit "tenir compte de la nécessaire protection et de la valorisation des potentialités de ce site et de ses paysages naturels enchanteurs". En matière de développement touristique dans la zone du Lac des oiseaux, il existe, en plus de la station thermale de Hammam Sidi-Djaballah, deux hôtels en bordure de la RN 44, ce qui démontre, selon le P/APC, que des efforts ont été consentis localement pour promouvoir l’investissement touristique et accueillir, ainsi, les curistes dans de meilleures conditions. Cela étant, a encore souligné le même élu, il existe aujourd’hui un "embryon de développement" des capacités d’accueil et des potentialités touristiques existantes, illustré par l’intégration au plan d’aménagement touristique préconisé pour cette région et d’une "action de renforcement des capacités d’accueil par des structures légères d’hébergement".
M. F.