Le Midi Libre - Culture - Attika Boubezari, lauréate au long cours
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Edition du 23 Fevrier 2010



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Des médailles au bout de l’art
Attika Boubezari, lauréate au long cours
23 Fevrier 2010

Attika Boubezari est en passe de devenir la peintre la plus titrée d’Algérie. Elle est certainement pour le domaine de l’art ce qu’est la JSK pour le football. Il ne se passe pas pratiquement une année pour ne pas dire un mois sans qu’elle ne rafle quelque trophée de reconnaissance pour son art.

Le dernier en date, vient de lui être décerné par le Centre culturel de Milan en Italie. Selon l’APS l’artiste algérienne s’est vue attribuée deux distinctions à la fois par la même institution le 7 février 2010, à savoir, le prix «Sever d’oro» d’art moderne pour sa toile «Mort spirituelle» et la plaquette «Sever d’oro» pour une autre de ses œuvres intitulée «Mask». Attika Boubrazi qui participait au grand prix international Rembrandt a été également primée par l’Académie internationale nobiliaire «Il Marcozzo» de Florence pour ses oeuvres «innocence», «inattendu» et «sublime». Il faut savoir que l’hôtel El Djazaïr d’Alger abritera une exposition de cette artiste le 22 mai prochain. La peintre en prévision d’expositions devant se dérouler en Italie, France et Roumanie, a constitué un stock d’ouvres en vue d’être présentées dans ces différentes manifestations culturelles. Attika Boubezari est née en 1959 à Alger, mais originaire de Jijel dont elle se souvient de la mer bleue. D’où son amour pour cette couleur. Elle est diplômée de l’Ecole nationale des Beaux-Arts d’Alger (1984) et de l’Académie des Arts et design de Pékin en Chine (1987). Elle peint des paysages et des portraits dans le pur style abstrait, mais très soucieuse de faire passer «une idée», «une pensée» ou «une âme». Si elle préfère taquiner la toile avec de la peinture à l’huile et l’acrylique, elle ne néglige pas pour autant les nouvelles technologies, en dessinant avec des PC accordés à des imprimantes. Elle sait que cela ressort plus à une technique qu’à l’art proprement dit. Si d’aucuns lui trouvent qu’elle représente jusqu’à l’excès des figures féminines, elle le fait parce qu’à travers ces dernières, elle veut surtout exprimer une sensibilité qui ne peut trouver d’exutoire en dehors de ces formes. De traduire des émotions en composant une «fumée de couleurs». Il s’agit pour notre artiste de nous entretenir d’abord de l’être humain. A noter que la littérature d’art a intégré les oeuvres de cette artiste. C’est le cas d’ouvrages parus en Italie et en France. Par exemple Les grands maîtres (édition 2009) du Centre de diffusion de l’art (Italie) et La Bible de l’art singulier (édition 2010-2011, France).
L.G.

Par : LARBI GRAÏNE

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