A en croire les chiffres, la commune de Tigzirt est branchée aux réseaux de distribution d’eau potable à 95%, alimentés par les chaînes côtières des forages de l’oued Sidi Naâman en plus d’autres sources ainsi que les captages réalisés sur les sources de la commune, de la station de déssalement d’eau de mer et du réservoir réalisé au village d’El-Cheurfa. Donc, la commune ne doit manquer aucunement d’eau potable, mais la réalité c’est que les quelque 12 mille habitants de cette commune côtière souffrent le martyre à cause du manque de ce liquide vital et se voient obligés de l’acheter au prix fort, à raison de mille dinars la citerne, voire plus. «A El-Cheurfa même où est implanté le fameux réservoir d’eau, il arrive que l’eau boycotte nos robinets pour plus d’une quinzaine de jours, voire plus surtout durant la période estivale», lance un habitant de ce village situé sur les hauteurs de Tigzight. «Alors que dire des autres villages épars. Là, les gens souffrent depuis bien longtemps et d’une manière permanente», ajoute-t-il Bien que nombreuses sont les actions de protestation organisées par le passé par la population pour crier son désarroi, le problème persiste et les autorités ne semblent donner aucune suite à ce problème ni aux autres d’ailleurs, dont l’état du réseau routier à l’intérieur des villages et même au chef-lieu qui qui se trouve dans un état lamentable.
K. A.