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Edition du 2 Fevrier 2010



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Cité "U" Taleb-Abderahmane, Ben Aknoun
Les résidents vandalisent leur restaurant
2 Fevrier 2010

Les résidents de la cité universitaire pour garçons Taleb-Abderahmane de Ben Aknoun se sont livrés, dans la journée d’avant-hier, à des actes d’une violence sans limites. Les étudiants ont ainsi passé une colère, qui couvait depuis longtemps, sur leur restaurant universitaire qu’ils ont mis à sac. Les résidants se sont pratiquement tous mis d’accord pour s’acharner, durant de longues minutes, contre le restaurant universitaire. Ce dernier après cette explosion de colère juvénile offrait aux regards un tragique spectacle de désolation. Les raisons de cette violence, ou le geste de trop qui a contribué à mettre le feu aux poudres, est le fait, nous diront des étudiants, que "les employés du restaurant "U" aient décidé d’arrêter, inexplicablement, le service avant l’heure fixée pour cela, privant ainsi des dizaines de résidents, de surcroît en période d’examen, de repas". C’est du moins les explications que nous avons pu reccueillir sur les lieux. Les étudiants en colère dénoncent en outre "l’indifférence affichée par la direction qui se moque de nous en nous proposant des menus qu’on n’oserait même pas donner à un mendiant".
Les résidents de la cité Taleb-Abderahmane déplorent, à l’unanimité, ces pratiques qu’ils ne manquent pas d’imputer à leur administration qu’ils accusent de leur tourner le dos. "Ce n’est pas la première fois que nous sommes privés de repas, cela est même devenu, pour ainsi dire, récurrent. On se demande même si ce n’est pas là, pour l’administration, une manière de faire des économies à nos dépens. Il est plus que désolant de subir un pareil comportement négatif de la part d’une administration censée mettre en place les meilleures conditions devant nous permettre de nous consacrer à nos études", dira d’un ton excédé l’un des protestataires. Ces derniers expliquent que leur explosion de colère n’est que la suite logique et inévitable d’une situation qui ne cesse de pourrir et traîne en longueur. Cela, expliquent-ils, bien qu’elle ait été dénoncée à maintes reprises, aussi bien par l’entremise d’organismes estudiantins qu’à travers la presse nationale.
"Nous exigeons une commission d’enquête pour faire la lumière sur ces agissements", insistent les étudiants, lesquels ne décolèrent pas. Leur première et principale revendication demeure l’exigence de l’instauration d’un climat serein qui, selon eux, serait seul à même de pouvoir leur permettre de se consacrer pleinement à leurs études, ce qui est loin d’être le cas actuellement, déplorent-ils. Naturellement ils restent conscients de la gravité de leur acte, même s’ils pensaient quelque part que cette action "condamnable" était pour eux l’unique et ultime recours pour tenter de faire passer leur message et surtout faire réagir, dans le bon sens s’entend, leur tutelle.
Y. B.


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