Au cours d’une rencontre tenue au siège de la daïra avec les représentants de la société civile et du mouvement associatif, en présence des responsables et des élus locaux, le wali a solennellement confirmé la prochaine implantation d’un complexe de phosphate dans la commune de Bouchegouf.
Ce n’est plus une rumeur, c’est désormais officiel. La wilaya de Guelma a décroché un important projet auquel les autorités locales et la population attachent un intérêt particulier, car il permettra de créer des postes de travail en ces temps de vaches maigres. En effet, jeudi dernier, au cours d’une rencontre tenue au siège de la daïra avec les représentants de la société civile et du mouvement associatif, en présence des responsables et des élus locaux, le wali a solennellement confirmé la prochaine implantation d’un complexe de phosphate dans la commune de Bouchegouf. Le chef de l’exécutif a saisi cette opportunité pour rassurer l’assistance, en leur annonçant que les pouvoirs publics ont donné le feu vert quant au choix judicieux du site qui a été proposé pour abriter ce complexe. Lors de sa récente visite, intervenue en décembre 2009, le ministre de l’Energie et des Mines, qui avait effectué une visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Guelma, avait tenu à se rendre sur le site pour constater de visu l’état des lieux. Il est utile de souligner que ce choix n’est pas fortuit puisqu’il répond aux paramètres et critères indispensables à la faisabilité et à la concrétisation de cet important projet. Bouchegouf, chef-lieu de daïra implanté au carrefour des RN 16 et 20, occupe une position stratégique, sachant qu’elle abrite une grande gare où transitent quotidiennement des trains de marchandises et de voyageurs. De ce fait, l’acheminement du minerai et du phosphate de la mine de djebel Onk, dans la wilaya de Tébessa, ne posera aucun problème, car les moyens de communications existent. D’autre part, cette région, proche du port de Annaba, dispose d’atouts incontestables, à savoir gaz naturel, énergie électrique, eau à partir du barrage de Bouhamdane, proximité de l’oued pour les rejets par le biais d’une station d’épuration, etc. Selon l’intervenant, ce complexe démarrera avec environ 500 salariés pour atteindre un effectif de deux mille par la suite, ce qui permettra de résorber le chomâge galopant et d’offrir du travail aux ayants-droit de la wilaya.
H. B.