Les pouvoirs publics ont alloué ces dernières années des enveloppes financières colossales aux collectivités locales afin d’améliorer notablement le cadre de vie des citoyens des villes et des campagnes. Plusieurs programmes ont été initiés pour concrétiser cet objectif auquel l’Etat attache une importance primordiale.
Dans ce contexte, le chef-lieu de wilaya a bénéficié de nombreux projets, puisque des entreprises de travaux publics se sont attelées à réaliser des aménagements urbains, à bitumer les rues et voies de communication, à réhabiliter et renforcer l’éclairage public, à finaliser des squares et aires de jeux au sein des cités, quartiers et agglomérations périphériques. Cependant, certains projets qui ont nécessité des sommes faramineuses n’ont pas été achevés pour des raisons indéteminées. A titre illustratif, le ravissant square de la pinède du 19-Juin, implanté aux abords du collège Bendjemil-Abdelhamid, avait été entamé à la fin des années 90, à la faveur d’une judicieuse étude concoctée par un bureau d’architectes. A cette époque, la municipalité avait dégagé une enveloppe pour aménager le site, réaliser des allées en béton et des carrés où seraient édifiés des aires de jeux, des bancs publics, des toilettes, des fontaines, etc. Les travaux qui avaient cessé durant quelques années ont repris en 2003 puisque une clôture esthétique en dur avait été pilotée par l’APC . Cet espace, censé être un lieu de repos, de détente à l’ombre des pins est inachevé. Il est devenu le refuge de bandes de malfrats qui s’adonnent au vol, aux agressions et à la consommation des psychotropes, drogue et boissons alcoolisées et également de couples en quête d’intimité. D’autre part, le square de Bab Skikda, livré voilà à peine quelques années, est en état de dégradation avancée au grand dam des retraités qui déplorent le "massacre des bancs publics par des voyous, l’absence de verdure, le squat des vendeurs à la sauvette, l’amoncellement de détritus. Le square Séridi-Mostefa, sis au centre-ville, a perdu son aura et il périclite au fil des ans, faute d’entretien et de suivi. Les terrains en matéco mis à la disposition des jeunes de tous les quartiers sont dans un état déplorable : grillage arraché, porte défoncée, bois de football détériorés et ce, faute de gardiennage et surtout à cause de l’incivisme de certains énergumènes. Les aires de jeux destinées aux enfants, implantées notamment au niveau des cités Gahdour, Champ-de-manœuvres, sont devenues un danger public car les équipements ont subi des dégradations et certaines ne disposent pas de l’indispensable sable pour amortir les chutes. La sonnette d’alarme est tirée aux fins de préserver ces précieux acquis. H. B.