"L’APC garantit le service minimum", diront des citoyens abordés au niveau de l’état civil. D’autres citoyens abordés dans les rues de la localité de La Casbah, affichent leur désarroi le plus total, face à cette bataille de leader’s chief qui les garde en otage depuis déjà deux ans.  "L’anarchie et la précarité, voilà notre situation", nous dira avec amertume un des résidants. Il nous énumérera les différents maux qui gangènent leur quotidien : le commerce informel qui envahit de manière incroyable l’ensemble des rues et trottoirs en toute impunité, des centaines de familles continuant à résider dans des immeubles menaçant ruine sans que cela n’inquiète nullement les autorités locales, l’insalubrité, des milliers de foyers qui continuent à utiliser le gaz butane en l’absence de leur raccordement au réseau du gaz de ville, la crise de logement est loin de connaître son épilogue puisque plus de 8 mille demandes ont été déjà recensées en 2002, des projets de réhabilitation de plusieurs sites à l’arrêt... et la liste est loin d’être définitive nous explique-t-on.
Un citoyen, donnant l’impression d’être bien informé sur la situation prévalant dans cette commune, nous dira d’un ton docte : "Cela est tout de même étonnant qu’aprè un aussi long blocage aucune intervention , ni de la wilaya d’Alger ni du ministère de l’intérieur n’ait vu le jour. Pourtant la loi est claire et il existe des textes pour gérer et mettre fin à ce genres de situation. Pourquoi conc ce mutisme ?". Ne pouvant répondre nous-mêmes aux questionnements de ces citoyens livrés à eux-mêmes, nous laissons les autorités concernées le faire, dans le cas où elles jugeraient utiles de le faire.
Y. B.