Le Midi Libre - Culture - Exposition de Sahraoui Boubekeur
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Edition du 26 Janvier 2010



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En hommage à Bachir Yelles
Exposition de Sahraoui Boubekeur
26 Janvier 2010

Le Palais de la culture Moufdi-Zakaria accueillera, du 03 au 28 février prochain, une exposition de miniature de Sahraoui Boubekeur. L’exposition se veut un hommage à Bachir Yelles, son père spirituel, un des doyens de la peinture algérienne. Miniaturiste de talent, Sahraoui Boubekeur a fait ses études artistiques en Iran. Aujourd’hui enseignant à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Alger et membre de l’Union Nationale des Arts Plastiques, il est connu sur la scène artistique pour avoir pris part à de nombreuses expositions collectives en Algérie et à l’étranger. Plusieurs hommages ont été déjà rendus à Bachir Yelles. La galerie Racim n’a pas été en reste, puisqu’elle lui a dédié en 2007 une exposition d’anciens élèves et professeurs de l’école Nationale d’Architecture et des Beaux-Arts d’Alger. Bachir Yelles est une icône de la peinture algérienne. Il a pris une part active dans le lancement de l’Ecole des Beaux arts en Algérie, dénommée alors "École Nationale d’Architecture et des Beaux-Arts d’Alger" dont il devint le premier directeur entre 1962 et 1982. Par la suite, il rejoint le Ministère de la Culture où il occupa le poste de conseiller auprès du premier responsable de ce département. L’homme contribua en 1950, avec Orlando Pelayo et Baya, à l’illustration du deuxième numéro de la célèbre revue «Soleil» de Jean Sénac. Il prit part en 1963 à l’exposition «Peintres algériens», lors de la célébration du 1er novembre à Alger avec 17 peintres dont Mohamed Aksouh, Baya, Abdallah Benanteur, Abdelkader Guermaz, M’hamed Issiakhem, Mohammed Khadda, Choukri Mesli, Denis Martinez, Louis Nallard et Jean de Maisonseul. Malgré le poids de l’âge, 90 ans, Bachir Yelles a gardé toute sa vitalité et son dynamisme. En 2009, il avait fait une magnifique exposition de tableaux à l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger, où il avait rassemblé la majeure partie de ces œuvres (gouaches, dessins, aquarelles, études architecturales, monographie sur les bijoux du Djebel Amour et maquettes de timbres y sont présentés …) Son talent, décelé dès les années 1947, a fait dire aux journalistes de l’époque que «Bachir Yellès rompt délibérément avec l’algérianisme et ses tons brûlants et agressifs. Soigneusement tamisées, ses tonalités évoquent douceur et discrétion. Les toiles de l’exposition révèlent un art qui ne se cristallise pas mais qui cherche à travers même la variété des sujets et des scènes, son unité et son originalité.» K. H.

Par : KAHINA HAMMOUDI

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