Le ksar de Bechar a été inscrit parmi les sites à réhabiliter, au vu de sa valeur historique, culturelle et sociale et de la dégradation qui le menace, selon la Direction de la culture de la wilaya.
Une vaste opération de réhabilitation et de préservation de ce patrimoine architectural reste la "seule et unique solution pour éviter que ce patrimoine ne soit détruit par les aléas du temps et le fait des hommes", a estimé un architecte exerçant dans un bureau d’études à Bechar.
Le ksar, qui constitue un patrimoine historique à forte valeur culturelle et touristique, souffre du manque de protection et d’une opération de réhabilitation et de restauration, a déploré, pour sa part, le président du comité de quartier du centre-ville.
Ce site, fondé au 10ème siècle, n’a pu résister à l’urbanisation effrénée de ses parties extérieures qui donnent sur le grand souk de Bechar, "Lebrarik".
Cependant, des pans entiers de son architecture peuvent encore être sauvés, "pour peu que le site bénéficie d’une opération de réhabilitation", a estimé un représentant du mouvement associatif local. Le développement urbain du site où est situé ce ksar, une zone très commerçante, a eu comme impact la défiguration de plusieurs parties de cet espace, a-t-il expliqué.
L’état d’abandon que connaît ce ksar qui s’étend sur plus d’un hectare, a aussi touché son cimetière, devenu, avec le temps, un véritable dépotoir, a-t-il ajouté.
Une mission du ministère de la culture avait visité le site, il y a deux ans, sans que cela ne soit accompagné d’une opération de réhabilitation.