Le Midi Libre - Midi Alger - Défaillance de l’entretien des automotrices
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Edition du 10 Janvier 2010



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Transport ferroviaire
Défaillance de l’entretien des automotrices
10 Janvier 2010

Les automotrices rutilantes que les usagers du rail ont eu le plaisir découvrir, voilà juste quelques mois, sont loin d’offrir la même image d’Epinal aujourd’hui. En l’absence d’un entretien régulier la poussière a fini par recouvrir de l’extérieur, les vitres d’une couche opaque sur laquelle les graffitis n’ont pas tardé à fleurir. L’intérieur des trains, même s’il ne peut pas rivaliser, pour l’instant du moins, avec le degré de déchéance atteint par les anciennes rames, ne ressemble toutefois en rien à l’intérieur aseptisé des premières semaines. Poussière, début insidieux de rouille, sol crasseux... tout en effet augure d’une clochardisation lente mais certaine de ces trains, qui avaient pourtant suscité un grand espoir auprès des usagers qui pensaient enfin que le transport ferroviaire en Algérie allait pouvoir s’élever aux normes universelles en vigueur. Les usagers, dans ce sens ont accepté de débourser un peu plus cher et pouvoir néanmoins voyager dans des conditions "somme toute normales". Mais il a fallu très vite déchanter, l"afflux des usagers à bord de ces rames, à certaines heures, est littéralement affolante, le moindre espace est exploité et l’on peut aisément comprendre que les services de la Sntf peinent à entretenir ces rames prises d’assaut quotidiennement par des milliers d’usagers. Le contrôle qui y était régulier ne peut plus y être mené dans ces conditions de bousculades, les trains plus que complets, lors de leurs nombreux arrêts, arrivent encore à accueillir miraculeusement de nouvelles "fournées" de voyageurs. Dans ces conditions extrêmes, il n’est pas rare non plus que la climatisation, découverte lors des premiers voyages de ces automotrices par les Algérois et banlieusards avec un bonheur jouissif, soit fréquemment en panne. Les agents de sécurité, quant à eux,omniprésents les premiers temps ne sont plus visibles,difficiles certes pour eux de se frayer un chemin dans le magma humain. Tout cela pour dire que la situation du transport à Alger est loin de s’améliorer, même si en tenant à rester objectif,ondoit avouer un très léger mieux.
R. A.


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