Aucun des marchés de la capitale ne peut se targuer d’avoir échappé à ce phénomène inquiétant. Les marchés Clauzel, Messonnier, Ali-Mellah... pour ne citer que ceux-là sont tous gangrénés par ce phénomène envahissant. Cela va d’ailleurs en s’aggravant face au mutisme coupable de ceux censés protéger la santé du citoyen L’insalubrité ne manque pas d’accompagner ces étals informels et vient compliquer un peu plus la situation. Ces vendeurs s’arrangent toujours pour squatter l’entrée même des marchés afin de mieux racoler le client. Pain, galette-maison, "m’hadjeb" et autres produits sensibles à la température élevée, s’écoulent à même les trottoirs. La sonnette d’alarme est tirée, il faudrait des actes fermes et courageux et surtout qui s’inscrivent dans la durée pour tenter de mettre fin à ces dangereuses dérives.
Y. B.