Ce gigantesque chantier, dont la réalisation est confiée à la compétence chinoise, est réparti en six sections. Le nombre d’étudiants étant croissant à Constantine, il est logique que les infrastructures de base s’alignent sur la courbe ascendante de leurs besoins.

Après s’être dotée de grands projets urbains, Constantine ambitionne de devenir un pôle universitaire sans conteste. La ville universitaire, sise sur le plateau de Aïn El-Bey, est, peut-être, le projet qui propulsera la capitale de l’Est à la place qui lui sied, celle de la «ville du savoir». Ce gigantesque chantier, dont la réalisation est confiée à la compétence chinoise, est réparti en six sections. Chacune d’entre elles est réservée à des infrastructures diverses. A titre d’exemple, la section 04 de la Ville universitaire abrite les écoles du génie pharmaceutique et de l’audiovisuel. Aussi bien l’une que l’autre disposeront de 2 mille places pédagogiques chacune. Le taux d’avancement des travaux dépasse les 80%, selon les responsables rencontrés in situ. A quelques enjambées de là, c’est l’édifice de la future école de médecine qui prend forme. En additionnant sa capacité d’accueil à celles des autres structures universitaires, ce sont en définitive 52 mille places pédagogiques disponibles prochainement. Pour juguler la quantité importante de demandes d’hébergement qui en découlerait, les autorités ont, donc, prévu la réalisation de 19 cités universitaires. Le nombre d’étudiants étant croissant à Constantine, il est logique que les infrastructures de base s’alignent sur la courbe ascendante de leurs besoins. L’ensemble des commodités inhérentes à la vie quotidienne sont aussi inscrites dans ce projet. Il y aurait, entre autre, un cinéma, des restaurants, des magasins, des espaces de détente et de sport… et même des logements d’astreinte destinés au staff enseignant. La réception de certains projets de la Ville universitaire est prévue pour le premier semestre de l’année prochaine. L’ensemble sera certainement opérationnel dès la rentrée universitaire 2011, voire 2012. Un délai auquel les autorités locales tiendront fermement et qui ne devrait, en principe, souffrir d’aucun retard ni d’aucune surenchère.