Le Midi Libre - Midi Alger - Grave délabrement du réseau routier
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Edition du 30 Décembre 2009



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Dar Essaâda, Ouled Fayet
Grave délabrement du réseau routier
30 Décembre 2009

Les habitants d’Ouled Fayet ne cessent de dénoncer la situation critique et désastreuse du réseau routier dans leur commune. L’état déplorable des routes a atteint toutefois son summum au niveau du quartier Dar Essaâda le mal-nommé. Même si les autres quartiers ne sont pas logés à meilleure enseigne, il n’en demeure pas moins que l’état de la chaussée du quartier Essaâda mérite que l’on s’y arrête. Pratiquement l’ensemble des chemins, desservant ce quartier, sont, pour ainsi dire, impraticables. Les doléances des citoyens sont quotidiennes et pas une journée ne passe sans que des résidants n’assiègent les bureaux des autorités locales pour y exposer ce problème récurrent, qui semble malheureusement loin de faire partie des priorités des projets des responsables de l’APC. Pourtant et d’après les propos de certains habitants de ce quartier oublié, un projet, entrant dans le cadre du PDC (Plan de développement communal), et consistant en la réhabilitation de la voirie de leur quartier existerait déjà. Les citoyens s’interrogent sur les obstacles qui empêcheraient, jusque-là, ce projet d’être concrétisé. Dans l’attente de solutions qui tardent à venir, les résidants de Dar-Essaâda demeurent confrontés à une situation particulièrement pénalisante où leur quotidien est fait de gadoue, crevasses et embouteillages monstres engendrés. Aucune solution ne semble pointer, pour l’heure, à l’horizon portant sur le réaménagement de ces chemins impraticables. Des bouchons interminables tout le long de la journée, des routes défoncées, le premier souci des habitants reste le calvaire subi par les écoliers empruntant quotidiennement et plusieurs fois par jour ces mêmes «pistes». Il faut le reconnaitre les écoliers restent les premières victimes de l’indifférence coupable des responsables locaux en dépit de toutes les réclamations. Les prétextes avancés par quelques résidants ainsi que par certains employés de la DTA en charge des travaux de réhabilitation de ces voiries, laissent entendre que la circulation infernale des voitures au niveau de cette localité serait la principale cause du blocage de ce projet. Les habitants de Dar Essaâda sont ainsi loin d’être heureux et ne décolèrent pas, même leurs voisins, empruntant régulièrement ces chemins, joignent leurs doléances aux leurs. Ils demandent tous à ce qu’une solution soit apportée rapidement afin de mettre un terme à ce bourbier.

Par : Y. B.

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