Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a lancé plusieurs projets de recherche pour le recensement de l’espèce cameline au niveau des régions sahariennes et steppiques du pays. Une mesure prise afin d’améliorer la prise en charge de cette espèce et protéger les emplois liés à son élevage. (Près de 58 mille personnes vivent de l’élevage camelin). Selon le département de l’Agriculture et du Développement rural, 8 mille emplois sont concernés directement par cet élevage et 50 mille autres indirectement. C’est dire l’importance que représente cet élevage au niveau des régions sahariennes et steppiques du pays. Au-delà de l’apport du chameau dans la vie quotidienne des habitants de ces régions, il occupe une place importante dans leur vie économique, notamment dans le secteur du tourisme. Il est également un apport nutritionnel non négligeable. En effet, selon les donnés du département du docteur Rachid Benaïssa, cette activité produit 12 mille tonnes de viandes annuellement.
Cette richesse animale était de 290 mille têtes en 2008 réparties sur 17 wilayas sahariennes et steppiques. Un cheptel qui devrait avoir augmenté en considérant son importance. Dans ce sens, il a été décidé de lui accorder un intérêt particulier et de trouver les moyens susceptibles de le préserver, tout en tenant compte de la spécificité de chaque région.
Ainsi, une réflexion est enclenchée pour "la création d’unités spéciales pour l’élevage camelin, à même de résorber le chômage dans les régions sahariennes et encourager les éleveurs à créer de petites exploitations des produits dérivés de cette richesse animale, outre la protection de cette espèce animale", ceci d’une part. D’autre part, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural compte accompagner et appuyer tous les projets proposés visant l’amélioration de la reproduction cameline et la valorisation des produits dérivés de cette espèce.
Pour rappel, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa avait annoncé, récemment, une batterie de mesures au profit des éleveurs pour la préservation de la richesse animale nationale durant les trois prochaines années. Il s’agit notamment de faciliter la distribution de l’orge, sécuriser la richesse animale contre les catastrophes naturelles, prendre en charge l’excédent de production et permettre aux éleveurs d’exploiter une partie des terres protégées.