C’est officiel, la phase finale de la 19e édition du championnat d’Afrique des nations sera organisée en Égypte du 6 au 21 février 2010.
L’annonce a été faite mardi par la Confédération africaine de handball. Cette nouvelle a suscité beaucoup d’interrogations. Qui parmi nous ne s’est pas posé la question de savoir pourquoi l’Égypte a renoncé à l’organisation de cette compétition dans un premier temps, pour, ensuite, se rétracter ? La réponse est toute simple. La Fédération égyptienne, au début, n’avait pas les moyens d’assurer le bon déroulement du rendez-vous, (état de crise suite au Mondial des petites catégories qu’elle a organisé dernièrement). C’est pour cette raison qu’elle a demandé à la Confédération africaine de repousser la date de la manifestation, idée que cette instance africaine a fortement contestée. Après ce refus, l’Égypte, sous prétexte de la montée de la tension avec l’Algérie, s’est désisté de l’organisation de ce championnat africain des nations. Mais dès lors que ce rendez-vous semble très important, d’autant plus qu’il est qualificatif pour le mondial de Suéde, et suite à la demande de l’Algérie d’abriter cette compétition, les Egyptiens n’ont pas hésité à demander de nouveau l’organiser la CAN 2010. Force est de constater que les pressions exercées par la Fédération égyptienne épaulée par le président de la Fédération internationale de handball Hassan Mustapha, ont influé sur les responsables de la CAN. La question qui se pose maintenant est de savoir si toutes les conditions liées aux garanties sécuritaires seront réunies, afin d’éviter tout incident et protéger les délégations dont nos deux équipes nationales hommes et femmes font partie officiellement. Une chose est sûre, les deux sélections algériennes reprendront le chemin des préparations pour cet événement. Le président de la Fédération algérienne, M. Ait Mouloud, assure que l’état psychologique des joueurs est parfait. «Les joueurs se préparent le plus normalement du monde. Maintenant, ils ont rejoint leurs clubs d’origine pour participer au championnat d’Algérie, ensuite, ils reprendront le chemin des stages la semaine prochaine» L’entraîneur de l’équipe nationale féminine, Mourad Ait Ouarab, a tenu à préciser que «cette décision n’a pas influé sur l’état psychologique des joueurs, car au départ, ils savaient que la compétition se déroulera au Caire. Certes, il y a un petit soulagement après le désistement de l’Égypte, mais il n’a pas duré longtemps. La sélection est toujours en phase de préparation pour ce rendez-vous. Elle ralliera la Tunisie le 17 décembre pour un stage au cours duquel elle effectuera quelques rencontres amicales avec des équipes tunisiennes. En ce qui concerne le volet psychologique, je suis en contact permanent avec les joueurs. J’ai déjà parlé avec eux sur ce point afin d’éviter toute perturbation».