Le projet pour la réalisation d’une cité del’Enfance accuse un grave retard. Initié en 1997 cette cité, qui aurait pu pourtant contribuer à redonner le sourire aux enfants en détresse, ne voit toujours pas le bout du tunnel en 2009 suite à de nombreux arrêts du chantier et maintes transactions et remous autour du terrain accueillant cette infrastructure.
Le projet de réalisation d’une Cité de l’enfance, initié à Ben Aknoun, semble s’acheminer à tous petits pas vers son épilogue après une timide reprise des travaux après un très long arrêt. Ce projet ambitieux conçu pour une frange particulièrement vulnérable de la société, remonte en fait à près de douze longues années. C’est donc pour la troisième fois consécutive que cet éternel chantier relance les travaux sans que cela n’ait néanmoins l’air d’aboutir. Initié en 1997, ce chantier, qui avait suscité beaucoup d’espoir, s’était brusquement arrêté une première fois pour ne reprendre pratiquement qu’une année plus tard. Une rallonge budgétaire, pour une valeur de 364 millions de dinars, lui a été allouée huit années plus tard. En dépit de cette substantielle enveloppe le projet n’a jamais trouvé sa vitesse de croisière et a continué de traîner en longueur. L’espoir semble de nouveau permis puisque les travaux ont repris, même si à un rythme ralenti. Il faut également signaler que le terrain qui lui avait été allouéa rétréci, au fil des temps, comme peau de chagrin. En effet au moment de son initiation en 1997, le terrain destiné à cette réalisation était de treize hectares alors qu’il ne lui reste plus aujourd’hui que neuf hectares. Une première parcelle de ce terrain a été cédée à la commune de Ben Aknoun qui y a installé un tennis-club. Une seconde parcelle a été attribuée, par la suite, à l’Edeval pour les besoins d’une pépinière. Des travailleurs sur ce chantier, qui ne semble pas voir son terme, nous affirment que les travaux ont effectivement repris, mais à une cadence beaucoup trop lente. Ils nous assurent que "les travaux avancent à pas de tortue". Avec un pareil taux d’avancement, ce projet est appelé à traîner encore une une autre bonne douzaine d’années. Il faut admettre qu’à la lumière de l’ensemble de ces données, la tutelle ne semble pas faire de ce projet une de ses priorités. Pourtant des centaines, pour ne pas dire des milliers d’enfants, attendent l’aboutissement de ce projet pour retrouver enfin le sourire.