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Edition du 1 Décembre 2009



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Miliana, vie et œuvre du fondateur de la nation
Célébration de la journée de l’allégeance à l’Emir Abdelkader le 27 novembre 1832
1 Décembre 2009

A l’occasion de la première allégeance à l’Emir Abdelkader, le musée de Miliana a organisé une série de conférences sur la vie et l’œuvre du fondateur de la nation algérienne, ainsi que des visites à la manufacture d’armes et à El Mallah, près de Miliana, où Ben Allel, lieutenant de l’Emir, tomba au champ d’honneur. Si Mahieddine, le père de l’Emir Abdelkader, accepte de "sacrifier son fils cadet pour le salut de la patrie". Un groupe d’érudits fut mandaté par les tribus pour élaborer les textes d’investiture. Il s’agissait de Si Laaredj (Maghraoua), Si Mohamed Ben Yekhlef et ses frères, Si Mohamed Ben Taalbi, Si Abderahmane Ben Macène, Si Dahaoui (Beni Chougrane) et Si Mohamed Ben Abdallah. Le cheikh Si Mohamed Ben Yamina fut chargé, lui, de rédiger l’acte. La première cérémonie d’investiture se déroula à Khessibia le 27 novembre 1832, où plus de 1.500 cavaliers furent placés sous le commandement de l’Emir nouvellement investi. C’est cependant à Ghriss, au lieu dit "Derdara" que Abdelkader fut reconnu par l’ensemble des tribus du territoire national. Cela se passait le 4 février 1839. Abdelkader fut donc désigné pour l’investiture en vertu de "sa grande dévotion, sa conduite irréprochable, son sens de la liberté et de la justice, son parfait discernement, la pureté de ses sens, sa force physique et son courage". Dès son investiture, il déclare : "Je gouvernerai par le Livre de Dieu (Coran) à la main, et si la loi me l’ordonnait, je ferai moi-même une saignée derrière le cou des coupables". Il décidera alors que "tout Algérien coupable de trafic ou d’intelligence avec l’ennemi, sera sévèrement châtié". C’est ainsi que le cadi d’Arzew, convaincu de trafic avec les troupes d’agression, sera condamné à être décapité par un tribunal d’exception présidé par Si Ahmed Bel Hachemi El Merrahi. Enfin, ce qui est toujours demeuré inexpliqué, c’est cette auréole qui semblait entourer l’Emir au cours des multiples combats auxquels il a pris part. Car s’il était devenu la cible de l’ennemi, il ne fut blessé qu’une seule fois à l’oreille, lors de la fameuse bataille de Sidi Brahim (Ghazaouet) où en 1839 les troupes françaises tombèrent sous le choc des combattants de l’Emir comme "une muraille qui s’écroule". Parmi les 1.200 fantassins dirigés par le Ct. Lelièvre, il n’y eut que huit survivants.

Par : Chems Eddine Mourah

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